La notion de connaissance
La définition de la notion de connaissance fait toujours débat et il est difficile de retenir une définition unique capable de traduire ses différents aspects. Cependant, la vision la plus répandue consiste à opérer une gradation entre trois notions :
– la donnée qui est la matérialisation codée de ce qu’il est envisagé de décrire (l’objet ou l’événement du monde réel) à partir de l’observation. Cette représentation est construite par des individus : le passage de l’entité représentée à la représentation à l’aide de symboles (chiffres, lettres, dessins, cartes, etc.) implique une perte, une sélection, plus ou moins volontaire d’éléments du réel. Ce processus de construction implique des risques importants liés à l’introduction de bruit dans la représentation et met donc en évidence l’intérêt de la qualité dans la création de données ;
– l’information est obtenue par un processus d’interprétation attribuant de la signification, du sens, aux données. Les données constituent donc la matière première de l’information et l’information est stockée à l’aide de données pour être conservée et communiquée. Le passage des données à l’information est lié à la connaissance maîtrisée par les individus ;
– la connaissance est de « l’information détenue dans le cerveau des individus : c’est de l’information personnalisée liée à des faits, des procédures, des concepts, des interprétations, des idées, des observations, des jugements […]. La connaissance est le résultat d’un processus cognitif : l’information est convertie en connaissance quand elle est traitée dans le cerveau des individus et la connaissance devient de l’information une fois qu’elle est articulée et présentée sous forme symboliques » [Alavi M. et Leidner D., 2001]. En d’autres termes, comme l’indique [Reix R., 2005], « les connaissances sont utiles pour interpréter les informations (donner du sens) alors que l’information est utile pour transférer des connaissances ».
La notion de connaissance organisationnelle
Les deux paragraphes précédents ont rappelé que, dans sa définition la plus courante, la connaissance est profondément ancrée dans l’individu. Par conséquent, le terme de gestion des connaissances renvoient souvent, dans la littérature du management, à l’ensemble des activités et des pratiques permettant d’acquérir, de conserver et de communiquer des connaissances (tacites et explicites) afin d’améliorer l’efficacité de l’organisation. [Sargeris-Roussel C., 2002] met en évidence deux conceptions de cette gestion des connaissances dans les organisations :
– la première, qu’elle qualifie d’épistémologie occidentale, est fortement ancrée dans une volonté rationnelle et s’appuie sur les outils fournis par les technologies de l’information et de la communication (TIC). Elle sous-entend ici que la connaissance est une matière première durable, qui peut être stockée. La connaissance organisationnelle émerge alors des systèmes d’information ;
– la seconde, d’origine orientale, s’attache davantage à la gestion des facteurs du processus de création des connaissances. Elle rejoint en cela les critiques de la première émises par [Nonaka I. et Takeuchi H., 1997] dans la mesure où elle apparaît déshumanisée et statique et ne permet donc pas d’appréhender les dimensions humaines et dynamiques de la connaissance organisationnelle. [Ferrary M. et Pesqueux Y., 2006] soulignent que, outre les perceptions différentes de la connaissance à partir desquelles s’orientent ces deux modes distincts de gestion, ce sont les finalités qui diffèrent. Ils précisent que, de manière schématique, s’il s’agit, dans la première, d’automatiser les flux d’information au bénéfice de la boucle « information-décision », la notion de connaissance se substituant à celle d’information, il est question, dans la seconde, de créer de la valeur en amont de manière à accroître l’avantage concurrentiel. Dans un effort de synthèse, ces auteurs indiquent alors qu’un ensemble d’informations dispersées entre plusieurs pôles peuvent, une fois « organisées », devenir des connaissances. Organisées, c’està-dire partagées et réutilisées, les informations deviennent ainsi des connaissances organisationnelles. Au plan de chaque agent, une connaissance organisationnelle vient s’intégrer dans un système personnel de représentation. En ce sens, une connaissance organisationnelle est une information qui subit une série d’interprétations liées aux représentations partagées au travers de cadres généraux (le cadre professionnel par exemple) avant de s’inscrire dans la représentation spécifique d’un agent donné. Pour [Prax J.-Y., 2000], la construction d’une connaissance organisationnelle passe alors par la négociation des différentes représentations individuelles, en s’appuyant sur l’action, propice à la construction de savoir-faire collectifs tacites. Reprenant la distinction entre connaissances tacites et explicites, il insiste sur le fait que des flux entre des états de connaissance tacite et explicite doivent être créés pour irriguer les différents niveaux
La gestion des connaissances
Deux perspectives d’analyse de cette notion émergent :
– la première au regard des liens entre stratégie de l’organisation et connaissances ;
– la seconde au regard du développement des systèmes de gestion de la connaissance proprement dits qui conduisent à devoir examiner les applications et les méthodes liées à ce domaine. Pour [Bouvard P. et Storhaye P., 2002], la gestion stratégique de la connaissance, c’est « l’économie du savoir au service de la stratégie de toute l’organisation ». L’enjeu du management stratégique de la connaissance serait alors de « trouver les bonnes connaissances au bon moment, d’où la nécessité d’une bonne gestion de leur mise en système pour les rendre accessibles facilement ». La gestion stratégique de la connaissance consiste donc à :
– collecter, trier et classer les documents, au sens large, de l’organisation : notes techniques, méthodes, réglementations, rapports, expertises, projets, etc.
– partager des connaissances afin d’engager des échanges, des commentaires et provoquer un enrichissement à partir de celles-ci. [Ferrary M. et Pesqueux Y., 2006] notent par ailleurs que la connaissance « utile » à l’organisation est vue comme dépendante des questionnements qui sont les siens, non forcément connus à priori mais éclairés par les positions des dirigeants. L’enjeu majeur de la gestion stratégique des connaissances se situe au niveau de l’élaboration de modèles de connaissance applicables à l’organisation avec la difficulté de devoir gérer des connaissances clés qui évoluent dans le temps. De plus, avec la notion de gestion stratégique de la connaissance, on retrouve le problème du passage des connaissances du niveau individuel au niveau collectif. Et même si les technologies de l’information et de la communication ont rendu possible la gestion stratégique de la connaissance, les auteurs relèvent que les organisations ont trop souvent privilégié un angle d’attaque technique pour réduire les difficultés humaines, culturelles et organisationnelles. La dimension humaine avec la notion de « portail » et de mise en place des communautés de pratique positionnerait la gestion stratégique de la connaissance vers les besoins des agents. Avec P. H. Christensen, il est possible de définir le système de gestion de la connaissance à partir de deux processus :
– l’organisation de la connaissance qui consiste à créer, mobiliser et exploiter les connaissances ;
– la gestion proprement dite de la connaissance qui consiste à intégrer le premier processus au service de la réalisation des buts organisationnels. Les systèmes de gestion de la connaissance dépendent en fait des approches qui les fondent. [Lancini A., 2002] en identifie quatre suivant ce qui va focaliser l’attention :
– l’approche par capitalisation, selon lui la plus répandue, qui consiste en l’élaboration d’entrepôts de connaissances afin de préserver les savoirs organisationnels de l’oubli ou du départ d’agents clés et à mettre en œuvre le processus de gestion des connaissances à travers les fonctions d’acquisition, de stockage et de restauration assurés notamment par les TIC ;
– l’approche par le partage qui vise à assurer la mise en commun et l’intégration efficace des connaissances entre les individus dans l’organisation. Il s’agit ici plutôt de savoir qui détient la connaissance et comment la diffuser. Cette approche se base sur l’hypothèse que l’acquisition et le partage des connaissances sont des processus sociaux qui se réalisent plus efficacement grâce aux interactions directes ;
– l’approche par la culture vise à établir un environnement favorisant la création, le transfert et l’utilisation de la connaissance dans l’organisation. Il s’agit ici de fonder une réceptivité culturelle, à faire évoluer les attitudes et comportements liés à la connaissance, et à améliorer le processus de gestion des connaissances ;
– l’approche par l’évaluation considère l’information comme un actif et vise à le gérer comme tel, au même titre que ceux présents dans le bilan de l’organisation. En résumé, [Ferrary M. et Pesqueux Y., 2006] soulignent que, bien qu’ancrés selon la perspective des systèmes d’information, c’est le mélange de ces perspectives qui marque le plus souvent les projets de gestion des connaissances. Ces derniers mentionnent que les recherches s’accordent à distinguer deux grandes familles d’applications liées aux logiques TIC :
– d’une part, les applications intégratives qui consistent en des répertoires bien structurés de connaissances, en vue de mieux gérer les connaissances explicites. Elles regroupent les systèmes de gestion des connaissances (SGC) qui considèrent la connaissance comme un objet pouvant être collecté, stocké et réutilisé. Elles font référence au processus de capitalisation des connaissances et s’intéressent à l’acquisition, au stockage, et à la restauration des connaissances à travers la création d’entrepôts (SGBD, datawarehouse, datamining, etc.) ;
– d’autre part, les applications interactives qui ont pour objet de favoriser les interactions sociales et l’échange de connaissances tacites, par exemple à travers la mise en place de forums. C’est la mise en relation de ces systèmes avec les logiques organisationnelles qui en font de véritables systèmes sociotechniques. Se pose alors la question des déterminismes technologiques et de l’impact des TIC sur les organisations. Les justifications qui ont été proposées à la nécessité de devoir prendre en compte les impacts des TIC reposent sur l’argument de la transformation de la chaîne de valeur. [Ferrary M. et Pesqueux Y., 2006] mettent en évidence trois écoles en la matière :
– celle du déterminisme informationnel représenté notamment par M.L. Tushman et N.A. Adler pour qui les problèmes d’information sont la composante essentielle. Il se traduirait, au regard de l’usage d’une nouvelle technologie, par une modification de la rationalité sur laquelle viennent reposer les représentations du fonctionnement de l’organisation ;
– celle du déterminisme organisationnel pour qui les problèmes de connaissances s’ajusteront aux besoins structurels des organisations. Suivant ce point de vue, inverse au précédent et défendu notamment par [J. Galbraith, 1977] et [Daft R.L. et Lengel R., 1986], la demande organisationnelle serait susceptible d’être satisfaite à partir de produits et services à contenu technologique. Autrement dit, le développement des TIC n’est pas la seule réponse possible aux besoins de l’organisation et les choix relatifs à l’adoption et à l’usage des TIC ne peuvent être envisagés de manière indépendante des choix relatifs à la conception de l’organisation ;
– celle du non déterminisme pour qui l’évolution des organisations est un phénomène émergent dans lequel la connaissance n’a pas de place privilégiée dans la mesure où elle émerge en quelque sorte du système d’information. Finalement, il ne faut pas oublier les aspects humains des systèmes de gestion des connaissances en distinguant les méthodes de formation des connaissances (retour d’expérience, la simulation de situations, etc.) et la dimension managériale de la gestion des connaissances dont l’objectif est que chaque personne devienne à la fois consommateur et producteur d’informations.
La dimension organisationnelle
La littérature en science de gestion fait état de nombreux travaux portant sur le fonctionnement du système d’information dans l’organisation. A partir d’une vision de l’organisation limitée à ses seuls aspects fonctionnels, ils mettent en évidence le rôle d’information du système. Cette vision abstraite de l’organisation consiste à la décrire comme un ensemble de processus de manière indépendante de la répartition des tâches entre acteurs, des moyens utilisés et de l’implantation spatiale des activités. Cette vision simplifiée permet d’appréhender les besoins fondamentaux auxquels doit répondre le système d’information dans l’organisation, à savoir :
– d’une part, ceux provenant du déroulement de chaque processus fonctionnel, défini par [Reix R., 2005] comme un ensemble d’activités ou opérations fonctionnellement liées par la production d’un résultat. Le système d’information permet alors d’automatiser la détection d’un ou plusieurs événements ou faits, le déclenchement de la réalisation d’une ou plusieurs opérations ou activités adaptées, puis la livraison du résultat ;
– d’autre part, ceux provenant des besoins de communication entre processus. L’organisation est en fait un ensemble de processus opérationnels ou managériaux interdépendants : leurs déroulements sont également liés par des contraintes d’ordre. Ils doivent être coordonnés pour que les objectifs de l’organisation soient atteints : le système d’information assure ce rôle de communication entre processus. Mais au-delà de ce rôle général d’information, la littérature reconnaît unanimement au système d’information de l’organisation des rôles de structuration, d’intégration, de coordination et d’automatisation susceptibles de modifier fortement les conditions de fonctionnement de l’organisation. L’existence de ces rôles justifie dans une certaine mesure le recours aux technologies de l’information comme instrument du changement organisationnel selon une perspective d’ingénierie. Selon cette perspective, les choix organisationnels peuvent être satisfaits par des choix technologiques relatifs aux TIC et à la conception des systèmes d’information. Les TIC sont alors vues comme un instrument au service d’un changement planifié de l’organisation. De nombreux travaux critiquent pourtant cette approche. En effet, la construction d’un système d’information nécessite la prise de nombreuses décisions ayant un impact direct sur les propriétés structurelles de l’organisation. A titre d’exemple, le plus couramment mise en avant par les détracteurs de l’approche ingénierique, figure celui du choix relatif au partage de l’information entre les acteurs revenant à résoudre les problèmes de partage de pouvoir et de division du travail entre acteurs dans l’organisation. Dans la continuité de ces premiers éléments « à charge », il s’agit également de s’interroger sur les effets de long terme liés à l’introduction des TIC dans une organisation. En effet, bien qu’il soit possible de considérer qu’à court terme les caractéristiques de la structure organisationnelle sont stables, une projection plus éloignée invite à réfléchir sur la dynamique du changement organisationnel. Ainsi, loin des idéaux d’une perspective ingénierique considérant que les TIC sont des instruments parfaitement maîtrisables, l’observation de cas d’entreprises suggère que cette vision ne traduit pas la complexité du phénomène (objectifs non atteints, effets non voulus, etc.). Pour essayer de mieux expliquer la dynamique du changement organisationnel liée à l’introduction des TIC, deux autres visions, au moins, sont proposées :
– celle du déterminisme technologique conférant à la technologie un rôle moteur, une capacité structurante. Toutefois, malgré la très grande diversité des travaux publiés sur ce sujet, il semble que cette perspective n’a produit que peu de résultats incontestés et encore moins de modèles explicatifs pertinents. Tout au plus, les chercheurs s’accordent à penser que les TIC peuvent avoir des effets sur certaines caractéristiques de l’organisation, sans pour autant être aussi systématiques que le prétend la théorie ;
– celle de l’interactionnisme social qui adopte une position de déterminisme aménagé en reconnaissant à la fois les capacités structurantes des TIC et le rôle du contexte social dans un processus de coévolution. Selon ce modèle, l’introduction de la technologie peut influer sur la constitution de sens, sur l’allocation de ressources, donc la distribution du pouvoir et sur les normes de fonctionnement. Cette évolution se réalise par l’intermédiaire du processus d’appropriation : l’usage des nouveaux systèmes d’information modifie les pratiques quotidiennes et entraîne l’apparition de nouvelles formes d’action. Il fait émerger des règles telles que des conventions d’utilisation ou des modes opératoires, et des ressources qui, à leur tour, structurent les futures interactions. En conclusion de cette section, il est intéressant de noter que l’influence des TIC va au-delà des frontières strictes de l’organisation : l’existence de systèmes d’information interorganisationnels entre entreprises partenaires, ou de systèmes ouverts sur l’extérieur modifie également les conditions des relations entre l’entreprise et son environnement. Il paraît alors pertinent de considérer comme terrain d’étude l’entreprise étendue à son réseau de partenaires habituels (clients, fournisseurs, sous-traitants, etc.)
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Table des matières
Introduction
1 ère partie : Contexte théorique. De la gestion des connaissances à la gestion des SIG pour l’acquisition de connaissances nouvelles sur le territoire dans les organisations privées
Chapitre 1 : L’enjeu de la gestion des connaissances dans les organisations
1.1. Quelques généralités sur la notion de connaissance dans les organisations
1.1.1. La notion de connaissance
1.1.2. Les différents types de connaissances
1.1.3. La notion de connaissance organisationnelle
1.2. Quelques considérations théoriques sur la gestion des connaissances organisationnelles
1.2.1. La gestion des connaissances
1.2.2. Les théories de l’apprentissage organisationnel
1.2.3. Le processus de création des connaissances de I. Nonaka et H. Takeuchi
1.3. Caractéristiques de l’organisation apprenante
1.3.1. L’organisation apprenante
1.3.2. De l’organisation matricielle aux communautés de pratiques
1.3.3. Les enjeux socio-économiques de l’organisation apprenante
Conclusion du 1er chapitre
Chapitre 2 : L’approche système d’information géographique pour la gestion des connaissances dans les organisations
2.1. Quelques généralités sur la notion de système d’information
2.1.1. La dimension informationnelle
2.1.2. La dimension technologique
2.1.3. La dimension organisationnelle
2.1.4. Les applications fonctionnelles
2.2. Synthèse des caractéristiques des systèmes d’information géographique (SIG)
2.2.1. Les SIG comme systèmes d’information pour des informations géographiques
2.2.2. Quelques spécificités de l’information géographique
2.2.3. Définition et typologie des SIG
2.3. Quelques questionnements actuels de la communauté des technologies de l’information géographique
2.3.1. La problématique de la qualité de l’information géographique
2.3.2. La problématique de l’introduction des SIG dans les organisations
2.3.3. L’enjeu de l’évaluation des SIG
Conclusion du 2ème chapitre
Chapitre 3 : La gestion stratégique des systèmes d’information dans les organisations
3.1. Quelques éléments sur la formation de l’avantage concurrentiel à partir des technologies de l’information
3.1.1. L’action sur la structure de la concurrence
3.1.2. Le développement de l’avantage concurrentiel
3.1.3. Le développement de l’agilité compétitive
3.2. De la nécessaire cohérence des choix technologiques aux compétences des utilisateurs
3.2.1. La nécessaire cohérence des choix technologiques
3.2.2. La définition des moyens : des ressources à développer
3.3. Le cas du développement des SIG pour la gestion des territoires dans les organisations publiques
3.3.1. Les logiques d’action pour l’acquisition de connaissances nouvelles sur le territoire : infrastructure de données spatiales et communautés de pratique
3.3.3. L’évaluation des infrastructures de données spatiales
3.3.3. L’apport de l’évaluation des infrastructures d’information géospatiale
Conclusion du 3ème chapitre
Conclusion de la première partie
2 ème partie : Contexte industriel. L’enjeu de la création de connaissances nouvelles sur les risques naturels et les technologies de l’information géographique dans l’industrie de l’assurance en France et ses métiers
Chapitre 4 : L’industrialisation de l’assurance française et l’évolution de ces métiers
4.1. Quelques généralités sur l’assurance dommages en France et ses métiers
4.1.1. Panorama des risques couverts par l’assurance dommages (IARD)
4.1.2. Quelques généralités sur les entreprises d’assurance IARD
4.1.3. Focus sur les spécificités de quelques métiers
4.2. Présentation de quelques notions théoriques de l’assurance dommages
4.2.1. Le risque assurable : événement aléatoire, mutualisable et modélisable
4.2.2. La prime pure, premier niveau du calcul des probabilités
4.2.3. Limites de la mutualisation : corrélation positive et espérance infinie
4.2.4. Asymétries d’information : antisélection, aléa moral et franchise
4.3. Les évolutions pressenties
4.3.1. Les grandes tendances du secteur
4.3.2. Synthèse de l’analyse prospective selon la chaîne d’activités
4.3.3. Facteurs environnementaux dans le domaine des risques naturels
Conclusion du 4ème chapitre
Chapitre 5 : Le cas de l’assurance des risques naturels
5.1. Quelques considérations sur la place du financement des dommages par l’assurance dans un système de gestion des risques naturels
5.1.1. Les différentes formes de financement des dommages des catastrophes naturelles
5.1.2. Les composantes du partenariat public privé (PPP)
5.2. Synthèse du système français d’assurance des catastrophes naturelles
5.2.1.Rappel : un subtil couplage entre droit à indemnisation et prévention
5.2.2. Retour sur 26 ans de régime catnat
5.2.3. Quelques perspectives avancées
5.3. L’intérêt des technologies de l’information géographique
5.3.1.Définition des premiers besoins
5.3.2. Un frein de taille : la qualité de l’information géographique publique sur les risques naturels
Conclusion du 5ème chapitre
Chapitre 6 : Etat des lieux des pratiques des sociétés d’assurance en matière de technologies de l’information géographique
6.1. Quelques exemples d’usage des technologies de l’information géographique par les sociétés d’assurance à l’étranger
6.1.1. L’acquisition de modèles de catastrophes
6.1.2. Le développement d’une solution de marché
6.1.3. De la nécessaire gestion des incertitudes vers le développement d’un modèle interne
6.2. Synthèse des pratiques en France
6.2.1. Au sein des sociétés
6.2.2. L’offre des courtiers de réassurance
6.2.3. L’offre des réassureurs
6.3. L’intérêt du développement d’une infrastructure professionnelle
6.3.1. L’intérêt des partenariats autour de la donnée géographique
6.3.2. La mise en place d’un partenariat intra-organisationnel : la MRN
6.3.3. Vers le développement d’une infrastructure professionnelle dans le cadre d’un partenariat intra organisationnel
Conclusion du 6ème chapitre
Conclusion de la deuxième partie
3 ème partie : Conception et évaluation d’une ingénierie géomatique pour l’industrie de l’assurance en France : l’infrastructure d’information géographique MRN
Chapitre 7 : Conception de l’ingénierie
7.1. Présentation des principes de conception retenus
7.1.1. Les méthodes courantes sont inadaptées
7.1.2. Le recours à la théorie de l’innovation technologique et aux méthodes de conception innovante
7.2. Formalisation du processus de conception mis en œuvre
7.2.1. Initialisation d’un processus de création de connaissances nouvelles
7.2.2. Processus de conception innovante
7.3. Synthèse des connaissances mobilisées
7.3.1. Issues des sciences géographiques
7.3.2. Issues des sciences économiques
7.3.3. Liées à la technologie : SIG bureautique et web SIG
7.3.4. Liées aux données géographiques et socio-économiques
Conclusion du 7ème chapitre
Chapitre 8 : Présentation des composantes de l’ingénierie
8.1. SIG observatoire
8.1.1. Observatoire de l’exposition des risques de particuliers
8.1.2. Observatoire de l’exposition des risques de professionnels
8.1.3. Evolution de l’exposition
8.2. SIG études
8.2.1. Contribution à l’évaluation de l’impact du changement climatique
8.2.2. Quelques questionnements théoriques sur l’assurabilité des risques dans un contexte de changement climatique
8.2.3. Simulation rétrospective des inondations du Rhône en 2003
8.2.4. Simulation prospective d’un séisme catastrophique sur la Côte d’Azur
8.3. SIG services
8.3.1. Le SIG MRN risques naturels
8.3.2. Vers un SIG MRN risques industriels
8.4.3. Vers un SIG MRN risques environnementaux
Conclusion du 8ème chapitre
Chapitre 9 : Evaluation de l’ingénierie
9.1. Questionnaire aux utilisateurs
9.1.1. Rendre les données géographiques beaucoup plus disponibles et accessibles
9.1.2. Assurer la distribution et l’utilisation efficaces des ressources techniques, financières et organisationnelles
9.1.3. Assurer la démocratisation de l’utilisation et, de ce fait, de l’utilité de l’information géographique
9.2. Observations empiriques
9.2.1. Assurer la distribution et l’utilisation efficaces des ressources techniques, financières et organisationnelles
9.2.2. Assurer la démocratisation de l’utilisation et, de ce fait, de l’utilité de l’information géographique
Conclusion du 9ème chapitre
Conclusion de la troisième partie
Conclusions et perspectives
Références
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