ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS PAR VOIE LOCALE NASALE EN RHINOLOGIE

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COMPARAISON DES TRAITEMENTS PAR VOIES NASALE ET SYSTEMIQUE EN RHINOLOGIE

La comparaison ci-dessous est le fruit d’un travail de synthèse de la littérature publié en 2005 par Mygind. [35, 37, 204, 208, 215, 289].

AVANTAGES ET NECESSITE DU TRAITEMENT LOCAL EN RHINOLOGIE

Traitement local d’une pathologie confinée au nez

La rhinite est confinée au nez, qui est un organe de petite taille. La surface de la muqueuse nasale est de 200 cm² avec une épaisseur moyenne de la muqueuse nasale de l’ordre de 3 mm, le volume de tissu malade en cas de rhinite est d’environ 60 cm3 et son poids de 60 g, ce qui représente 0,1 % du poids corporel total. Lorsque cette petite quantité de tissu malade peut être atteinte par un traitement local, cela est de principe et logiquement préférable à la voie systémique, qui se distribue à plus de 60 kg de tissu complètement normal. La véracité de ce principe a été illustrée il y a quelques années déjà lorsqu’il s’est avéré que les antihistaminiques oraux, la terfénadine et l’astémizole pouvaient induire des effets secondaires cardiaques sérieux voire le décès lorsqu’ils étaient utilisés en même temps que le kétoconazole par exemple. Cette découverte a été faite après que la terfénadine ait été l’antihistaminique le plus vendu dans le monde durant de nombreuses années, avec une sécurité d’emploi supposée sans reproches [204].

Traitement local au long cours afin de minimiser les effets secondaires

Les autres paramètres de la nécessité d’un traitement local en rhinologie relèvent des inconvénients du traitement par voie générale :
– En ce qui concerne les corticoïdes, lorsqu’un traitement continu est indiqué, l’on ne pourra y recourir à cause de ses effets secondaires bien connus. L’on ne pourra alors procéder qu’à un traitement de courte durée de 2 à 3 semaines, susceptible de générer très peu d’effets secondaires.
– Pour les antihistaminiques, comme cela est mentionné plus haut, il est en principe plus correct de limiter les actions et effets secondaires du traitement au tissu malade, bien que l’expérience pratique et un grand nombre d’études contrôlées aient démontré la sécurité d’emploi et la bonne tolérance des antihistaminiques de seconde génération.
– En outre, un délai d’action relativement long est un inconvénient notable pour la voie orale comparativement au traitement local sur une base de nécessité de traitement.
– Quant aux antagonistes des leucotriènes, ces préparations orales ont un effet marginal sur la rhinite allergique. Leur place thérapeutique n’est pas encore clairement définie et est probablement très limitée. L’on doute même qu’ils soient en mesure d’offrir une action supérieure à celle des antihistaminiques ou des corticoïdes.
– Les vasoconstricteurs sont souvent utilisés concomitamment à un antihistaminique par voie orale aux USA. Ils sont rarement prescrits en Europe à cause de leur mauvais index thérapeutique et du risque d’effets secondaires potentiels.

Traitement local apporte les preuves de son efficacité

Les avantages du traitement du local en rhinologie sont certains, comme sont venus l’attester de nombreux auteurs lors d’études cliniques contrôlées [38, 39, 41, 203, 301, 309, 310]. Ces bienfaits de la thérapie locale sont ainsi reconnus pour chacune des classes thérapeutiques que nous avons citées.

Traitement systémique apporte les preuves de ses effets secondaires

Les effets secondaires des corticoïdes systémiques sont bien connus. Plus de 100 études avec contrôle placebo peuvent attester de la grande efficacité du traitement local et de sa sécurité d’emploi (aucun cas de décès rapporté) lors du traitement de la rhinite allergique. Bien que des études comparatives avec contrôle soient peu nombreuses, elles ont cependant indiqué qu’ un traitement local est au moins aussi efficace que celui par des doses systémiques de 7,5 mg de prednisolone. L’avantage du recours à un traitement local à la place d’une administration par voie systémique est de ce fait évident en ce qui concerne les corticoïdes.

Traitement local tient la comparaison

Un certain nombre d’études comparatives ont montré que le traitement local par les antihistaminiques était aussi efficace que l’administration orale. Un début d’action très rapide représente un avantage certain dans le cas du traitement local. De plus, aucun rapport n’a fait allusion à d’éventuels effets systémiques [204, 215, 289].
– En cas de démangeaisons oculaires associées, le recours à des antihistaminiques locaux comporte l’avantage définitif du délai d’action qui est de quelques minutes seulement. Par contre, le délai d’action en cas d’administration par voie orale est d’une heure, période durant laquelle le patient n’arrêtera pas de se frotter les yeux, augmentant par là même l’éventualité d’une irritation.
– L’effet d’un vasoconstricteur topique débute dans les minutes qui suivent son administration tandis qu’une heure est nécessaire en cas d’administration orale. En outre, l’effet décongestionnant est plus prononcé en cas de recours à un vasoconstricteur nasal comparativement à une administration par voie orale du produit. De plus, un vasoconstricteur oral va agir sur tous les vaisseaux sanguins au niveau de l’organisme, aura un index thérapeutique très bas au regard des effets secondaires systémiques qu’il est susceptible d’engendrer et il existe de ce fait un grand nombre de contre-indications pour cette administration orale.
– Lorsque la rhinorrhée aqueuse devient le problème à résoudre, le recours par voie nasale à du bromure d’ipratropium, qui est un anticholinergique, peut significativement réduire les symptômes dans les 30 minutes. D’un autre côté, l’administration par voie systémique de cet agent thérapeutique sera responsable d’effets secondaires intolérables tels qu’une sécheresse buccale prononcée. Pour cette raison, l’usage systémique des anticholinergiques n’est pas indiqué pour le traitement de la rhinorrhée. Un nez qui coule est préférable à une sécheresse buccale prononcée et durable [35, 289].

INCONVENIENTS DE LA VOIE NASALE

Il existe toutefois un certain nombre d’inconvénients du traitement nasallocal. Ceux-ci sont relatifs à la distribution intranasale du médicament, à l’éventuel potentiel irritatif des excipients notamment le chlorure de benzalkonium, aux effets secondaires locaux de ce traitement (irritations, possibilités de saignement transitoires). Certaines situations spécifiques requièrent également une compliance élevée du patient. Enfin, des limites du traitement nasal en termes d’accès aux récepteurs cibles pourraient être dues aux symptômes d’obstruction, de rhinorrhées ou d’éternuements [204, 208]. Distribution intranasale du médicament
Un certain nombre d’études ont montré que la distribution nasale du médicament n’est pas optimale. Seulement 20 % des aérosols pressurisés et 50 % des solutions d’inhalation fournies sous forme de spray ou de poudre vont atteindre leur cible étant intactes, à savoir la muqueuse ciliée. En outre, il n’y a aucune raison qui puisse permettre de penser que le médicament par voie intranasale va atteindre le complexe ostéo-méatal, qui est le point d’origine des polypes et est de ce fait d’une importance capitale pour le développement de la maladie au niveau des sinus paranasaux. De plus, les médicaments par voie nasale ne vont pas atteindre les sinus paranasaux [37, 204, 289].
Irritabilité due aux additifs
Il est nécessaire d’ajouter certains excipients de préservation pour les sprays aqueux, qui peuvent générer une irritation nasale immédiate. Ce symptôme, qui est en partie dû à une hyperréactivité induite par la rhinite, va diminuer avec le temps au fur et à mesure que le corticoïde sera utilisé. Cependant, l’additif de préservation habituellement utilisé au niveau des antibiotiques, à savoir le chlorure de benzalkonium, est cytotoxique, et des études in vitro ont montré que ce dernier altérait la motilité ciliaire.
Néanmoins, la significativité clinique de cet effet secondaire n’a pas encore été rapportée lors d’études in vivo [204].
Effets secondaires locaux
Les corticoïdes administrés par voie nasale locale sont habituellement responsables de saignements et dans de rares circonstances, peuvent causer une perforation septale. L’usage prolongé de vasoconstricteurs par voie nasale implique le risque de développement d’une rhinite médicamenteuse, non observé avec le traitement oral. Le bromure d’ipratropium par voie nasale peut être responsable d’une sensation déplaisante de sécheresse nasale.
Pathologie nasale, symptômes de la rhinite et efficacité des médicaments.
Lorsqu’une médication par voie nasale est entreprise au niveau d’un nez sujet à des éternuements, une rhinorrhée et une obstruction nasale, il est raisonnable de penser que le médicament pourrait ne pas parvenir à tous les récepteurs cibles et que le traitement pourrait de ce fait voir son efficacité réduite. Cette question d’une importance certaine n’a toutefois pas suffisamment été l’objet d’études contrôlées. Il manque cruellement d’études sur les effets de ce type de médicament sur les éternuements, tandis qu’une étude a montré que la présence de rhinorrhée ne réduisait pas l’efficacité des antihistaminiques administrés par voie nasale [204].
En cas d’obstruction nasale sévère
De toute évidence, une médication nasale ne peut être administrée au niveau d’un nez ou d’une narine complètement obstrué(e). Cependant, une étude a montré qu’un traitement préalable par les corticoïdes systémiques, qui va désobstruer le nez, peut significativement augmenter la réponse ultérieure aux corticoïdes par voie nasale lors de la rhinite perpétuelle [204].
Compliance du patient
Lorsqu’un patient présente une symptomatologie oculaire, nasale et même des voies aériennes inférieures, il est plus facile de traiter tous les symptômes par un seul traitement, c’est-à-dire, un comprimé pris une fois par jour. Dès lors, le traitement oral pourrait être d’une meilleure compliance pour le patient que celui nasal. Les grandes entreprises pharmaceutiques sont en faveur de cet état des choses. Cependant, la différence très marquée entre les utilisations des voies orale et nasale entre les pays démontre que les informations et recommandations du médecin sont importantes pour le choix du traitement approprié par le patient. Probablement, des informations relatives aux avantages du traitement nasal local, qui procurent un soulagement prompt avec peu ou pas d’effets secondaires systémiques, vont augmenter le recours à ce type de traitement. Il existe alors quelques situations où le traitement par voie systémique gardera des indications de première intention :
Des expériences cliniques indiquent que lorsque le nez est sévèrement obstrué, un traitement de courte durée par les corticoïdes systémiques est souvent indiqué. Celui-ci est aussi considérablement plus efficace que le traitement local quand l’on tient compte de du sens de l’odorat en cas de polypose nasale.
Plusieurs patients préfèrent recourir aux antihistaminiques par voie orale de seconde génération, non pas seulement parce qu’ils sont dénués d’effets secondaires sédatifs, mais aussi pour leur longue durée d’action. Il est également plus facile de traiter des symptômes oculaires et nasaux concomitants en ayant recours à un seul comprimé pris le matin.
En principe, cela représente un avantage qu’une préparation orale devasoconstricteurs puisse atteindre toutes les parties de la muqueuse nasale, les sinus paranasaux et l’oreille moyenne. Cependant, des rapports sur le traitement de sinusites et d’otites moyennes ne montrent guère un effet significatif dans ces conditions [204, 215].

PRINCIPAUX SYNDROMES ET SYMPTOMES OBSERVES EN RHINOLOGIE

HYPERREACTIVITE NASALE 

L’hyperréactivité nasale est la traduction clinique de phénomènes, spécifiques ou non, affectant la muqueuse nasale. Elle résume la symptomatologie des rhinites chroniques quelle que soit leur étiologie, allergique ou non allergique. Les symptômes cliniques de l’hyperréactivité nasale sont représentés par les signes de la triade classique, évoluant par crises : obstruction nasale, rhinorrhée, éternuements. Si elle ne présente aucune spécificité sur le plan clinique, il existe différents mécanismes physiopathologiques faisant intervenir ou non des phénomènes inflammatoires de la muqueuse nasale. Elle peut donc être rencontrée chez des patients répondant à des entités nosologiques diverses allant de la rhinite inflammatoire allergique aux rhinopathies non inflammatoires d’étiologie inconnue. Le terme a été choisi par analogie avec l’hyperréactivité bronchique, ce qui souligne la notion d’unité de l’appareil respiratoire dans sa continuité naso-sinuso-trachéobronchique. On entend par hyperréactivité nasale l’aptitude de la muqueuse nasale à réagir anormalement à différents stimuli physiques, chimiques ou pharmacologiques. La muqueuse nasale dispose d’un équipement mécanique, biochimique, cellulaire et immunologique qui s’oppose normalement aux différents agents agresseurs. Dans l’hyperréactivité nasale, il existe un abaissement du seuil des réactions de la muqueuse nasale. Il n’y a toutefois pas de mesure standardisée de la réactivité nasale.
Principaux syndromes et symptomes observés en Rhinologie
L’exemple type de l’hyperréactivité nasale spécifique est l’allergie, mais d’autres agents peuvent être responsables d’une hyperréactivité nasale de type non spécifique. Quel que soit le stimulus, les symptômes cliniques de l’hyperréactivité nasale sont représentés par les signes de la triade classique, évoluant par crises : obstruction nasale, rhinorrhée, éternuements. À cette triade classique s’ajoutent le prurit nasal, palatin ou oculaire, les céphalées, les troubles de l’olfaction. Si aucun élément tiré de l’examen clinique n’est spécifique du syndrome d’hyperréactivité nasale, différentes techniques, plus ou moins complexes, ont été développées pour étudier la réponse nasale (tant sur le versant obstructif que sécrétoire) à des stimuli variés. Sur le plan étiologique, l’hyperréactivité nasale accompagne, à des degrés divers, l’ensemble des rhinites chroniques, allergiques ou non. Plusieurs mécanismes ont été avancés pour expliquer l’hyperréactivité nasale :
– augmentation de la perméabilité épithéliale facilitant la stimulation des fibres nerveuses sensitives périvasculaires et périglandulaires ;
– augmentation du seuil de sensibilité des terminaisons nerveuses périphériques sensitives ; les prostaglandines (PG) et les leucotriènes facilitent cette stimulation [11] ;
– modification de la réponse vasculaire et glandulaire, avec réponse sécrétoire augmentée lors des tests de provocation à la métacholine chez les patients allergiques ou non [80, 285].

HYPERRÉACTIVITÉ NASALE ET RHINITE ALLERGIQUE

L’action des traitements anti-inflammatoires locaux, notamment des corticostéroïdes, lors des tests de provocation nasale allergénique, permet de confirmer les liens existant entre hyperréactivité nasale et inflammation allergique [201]. En effet, il a été démontré chez les patients allergiques aux acariens de la poussière de maison qu’un traitement par dipropionate de fluticasone diminuait la réponse immédiate et tardive après tests de provocation allergénique ou à l’histamine [73]. Les corticoïdes locaux diminuent également la production de PAF et de PG [96]. L’augmentation du taux de l’IL5 après provocation allergénique est inhibée après administration de fluticasone [97]. Il semble que l’hyperréactivité nasale aggrave significativement les scores des symptômes de la rhinite obtenus par le biais des questionnaires de qualité de vie [74].

HYPERRÉACTIVITÉ NASALE ET RHINITE NON ALLERGIQUE

À côté des rhinites non allergiques éosinophiliques qui répondent classiquement à la corticothérapie nasale, les autres types de rhinites non allergiques sont considérés comme des pathologies non inflammatoires répondant mal à la corticothérapie locale [27, 28]. Cela suppose, dans ces cas de rhinopathies non allergiques non éosinophiliques, d’autres mécanismes encore inconnus faisant intervenir les systèmes nerveux sensitifs. L’application répétée de capsaïcine sur la muqueuse nasale diminue les symptômes chez les patients présentant une rhinite chronique non allergique [29].

CONGESTION NASALE 

Causes de la congestion nasale

La congestion nasale est liée à une inflammation de l’épithélium nasal et à la sécrétion de médiateurs inflammatoires responsables de la dilatation des vaisseaux sanguins du nez. Elle est un symptôme courant de la rhinite et en tant que telle et comme tous les facteurs causaux de celle-ci, à savoir les allergènes, les virus, les bactéries, et les agents décongestionnants, elle demeure un facteur causal potentiel de congestion nasale. La congestion nasale est causée par l’œdème des vaisseaux sanguins du nez qui vont restreindre et parfois complètement obstruer les voies d’écoulement de l’air au niveau de l’une ou des deux voies nasales.
L’obstruction nasale liée à cette congestion peut être distinguée de celle anatomique par administration d’un décongestionnant nasal sous forme de spray [46]. Ce dernier va entraîner une constriction des vaisseaux sanguins du nez et provoquer une ouverture des voies aériennes. Toute restriction après traitement adéquat par un décongestionnant nasal relève de ce fait d’une obstruction anatomique telle qu’une déviation du septum nasal. La sensation générale de congestion nasale est cependant due à un ensemble de facteurs, à savoir la résistance nasale au passage de l’air, des modifications plus subjectives telles que l’humeur, la congestion sinusienne, la fonction de la trompe d’Eustache, celle des récepteurs au froid situés au niveau de la muqueuse nasale [249].

Mécanismes de la congestion nasale

Le contrôle du bon état ou de l’œdème de tissu caverneux nasal est très peu élucidé jusqu’à nos jours. En 1975, CAUNA et CAUNA ont décrit la présence d’un coussinet veineux ou de veines régulatrices [53]. L’on pense que par la contraction des couches musculaires circulaires et longitudinales de leur paroi, les veines régulatrices régulent le drainage de ces tissus caverneux, quoiqu’il n’existe jusqu’à présent aucune information exacte relative au mécanisme de celui-ci. Une autre hypothèse repose sur l’apposition étroite des artères et des veines au niveau de la couche périostée et des canaux osseux des turbines. La dilatation de ces artères à l’intérieur des canaux osseux pourrait être responsable de la compression des veines de drainage, restreignant par la même occasion l’écoulement à partir du tissu caverneux. Cette hypothèse explique aussi la présence d’une congestion nasale liée à la réduction du tonus sympathique [82].

Facteurs individuels de la perception de la sensation de congestion nasale

La résistance nasale à la circulation de l’air est principalement déterminée par la zone transversale de la région de la valve nasale, à la pointe du cornet inférieur. La perception de l’obstruction par les patients peut être influencée par la stimulation des récepteurs au froid au niveau des voies aériennes, par l’administration des menthol ou encore par l’humeur. La congestion de lé région ethmoïdale, celle des ostia des sinus paranasaux ou de la trompe d’Eustache génèrent une perception de la congestion et de la pression qui est n’est liée à aucune modification de la résistance aux voies aériennes, comme ces derniers se trouvent à distance de la valve nasale.

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Table des matières

INTRODUCTION
PREMIERE PARTIE
CHAPITRE I : RAPPELS SUR L’ANATOMIE, L’HISTOLOGIE, LA PHYSIOLOGIE DES FOSSES NASALES ET DES SINUS
1- RAPPELS ANATOMIQUES ET HISTOLOGIQUES DES FOSSES NASALES
1.1 ANATOMIE DE LA CAVITE NASALE
1.1.1 Partie antérieure
1.1.2 Plancher
1.1.3 Face médiale
1.1.4 Paroi latérale
1.1.5 Voûte
1.1.6 Vascularisation
1.1.7 Microvascularisation du nez
1.2 MUQUEUSE NASALE
1.2.1 Immunologie de la muqueuse nasale
1.2.2 Moyens de défense de la muqueuse nasale
1.2.3 système immunologique local
1.2.4 Mise en place des moyens de défense
2- RAPPEL ANATOMIQUE DES SINUS
2.1 SINUS MAXILLAIRE
2.2 SINUS FRONTAUX
2.3 SINUS ETHMOÏDAUX
2.4 SINUS SPHENOÏDAUX
3- RAPPELS DE LA PHYSIOLOGIE DES FOSSES NASALES ET DES SINUS
3.1 PHYSIOLOGIE RESPIRATOIRE DES FOSSES NASALES
3.1.1 Fonction respiratoire ou ventilatoire
3.1.2 Fonction de conditionnement
3.1.3 Fonction d’épuration
3.2 PHYSIOLOGIE DES SINUS
CHAPITRE II :ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS PAR VOIE LOCALE NASALE EN RHINOLOGIE
1- METHODES D’ADMINISTRATION NASALE LOCALE DES MEDICAMENTS
2- METHODES D’EVALUATION DE LA LIBERATION DU MEDICAMENT
2.1 ETUDES QUANTITATIVES
2.1.1 Imagerie par caméra gamma après radio–marquage
2.1.2 Photographie endoscopique de l’extrémité antérieure des méats moyens :
2.1.3 Sprays sous forme de pompe en phase aqueuse :
2.1.4 Sprays à propulsion :
2.1.5 Gouttes intranasales :
2.1.6 Absorption d’un médicament marqué sur une membrane placée au niveau du méat moyen
2.1.7 Tomographie par émission de positrons (PET des anglo-saxons):
2.2 ETUDES QUALITATIVES
3- FACTEURS INFLUENCANT LA DISTRIBUTION INTRANASALE DU MEDICAMENT
3.1 VALVE NASALE
3.2 RHINITE / HYPERTROPHIE DES TURBINES INFERIEURES
3.3 RHUME
3.4 DISPOSITIF D’ADMINISTRATION.
3.5 POSITION DE LA TETE
3.6 CONSISTANCE DU MEDICAMENT
4- MODE D’EMPLOI DES MEDICAMENTS A ADMINISTRATION NASALE
5- PRECAUTIONS D’EMPLOI AVANT ADMINISTRATION NASALE DU MEDICAMENT
CHAPITRE III : COMPARAISON DES TRAITEMENTS PAR VOIES NASALE ET SYSTEMIQUE EN RHINOLOGIE
1- AVANTAGES ET NECESSITE DU TRAITEMENT LOCAL EN RHINOLOGIE
2- INCONVENIENTS DE LA VOIE NASALE
CHAPITRE IV : PRINCIPAUX SYNDROMES ET SYMPTOMES OBSERVES EN RHINOLOGIE
1- HYPERREACTIVITE NASALE
1.1 HYPERRÉACTIVITÉ NASALE ET RHINITE ALLERGIQUE
1.2 HYPERRÉACTIVITÉ NASALE ET RHINITE NON ALLERGIQUE
2- CONGESTION NASALE
2.1 CAUSES DE LA CONGESTION NASALE
2.2 MECANISMES DE LA CONGESTION NASALE
2.3 FACTEURS INDIVIDUELS DE LA PERCEPTION DE LA SENSATION DE CONGESTION NASALE
2.4 CYCLE NASAL
2.5 EFFET DE LA POSTURE
2.6 FACTEURS DE LA CONGESTION NASALE
2.7 SENSATION SUBJECTIVE DE CONGESTION NASALE
2.8 EVALUATION OBJECTIVE DE LA CONGESTION NASALE
2.9 TRAITEMENT DE LA CONGESTION NASALE
3- OBSTRUCTION NASAL
3.1 OBSTRUCTION NASALE CHEZ L’ENFANT
3.2 OBSTRUCTION NASALE CHEZ LE NOUVEAU-NE
3.3 OBSTRUCTION NASALE CHEZ LE NOURRISSON ET LE PETIT ENFANT
3.4 OBSTRUCTION NASALE CHEZ LE GRAND ENFANT
4- EPISTAXIS
5- AUTRES SYMPTOMES OBSERVES EN RHINOLOGIE : ETERNUEMENTS, PRURIT NASAL, RHINORRHEE
CHAPITRE V : RESULTATS DES TRAITEMENTS LOCAUX EN RHINOLOGIE
1- PRINCIPAUX PARAMETRES ETUDIES EN RHINOLOGIE LORS DE L’EVALUATION
DU TRAITEMENT
1.1 EVALUATIONS OBJECTIVES
1.1.1 Evaluation du taux des éosinophiles et de ses médiateurs au niveau des produits de lavage nasal
1.1.2 Etude histologique de la muqueuse
1.1.3 Pic du flux nasal inspiratoire
1.1.4 Délai de récidive après traitement
1.1.5 Nombre et/ou fréquence des récidives
1.2 EVALUATIONS SUBJECTIVES
1.2.1 Scores des symptômes nasaux
1.2.2 Score global des symptômes
2- EFFICACITE GLOBALE DES TRAITEMENTS LOCAUX EN RHINOLOGIE
2.1 EFFICACITE ET CODIFICATIONS DES TRAITEMENTS DE LA RHINITE ALLERGIQUE
2.2 EFFICACITE COMPAREE DE MOLECULES DE CLASSES DIFFERENTES
2.3 EFFICACITE COMPAREE ENTRE LES MOLECULES D’UNE MEME CLASSE
2.4 EFFICACITE PARTICULIERE SPECIFIQUE D’UNE MOLECULE
2.5 ASSOCIATIONS OU COMBINAISONS MEDICAMENTEUSES
2.6 ALLERGIE DES VOIES AERIENNES SUPERIEURES ET CANCER S
2.7 ALLERGIE DES VOIES AERIENNES ET TUBERCULOSE
2.8 COUT DE LA PRISE EN CHARGE LOCALE DES PATHOLOGIES RHINOLOGIQUES
DEUXIEME PARTIE : PRINCIPALES CLASSES MEDICAMENTEUSES UTILISEES EN RHINOLOGIE
CHAPITRE I : CORTICOIDES
1- PRESENTATION DES CORTICOIDES
2- MODE D’ACTION
3- ACTIVITE
4- CORTICOIDES ADMINISTRES PAR VOIE NASALE : HISTORIQUE
5- RECEPTEURS DES CORTICOIDES
6- ACCES DES MEDICAMENTS AU NIVEAU DES CELLULES RESPONSABLES DE L’INFLAMMATION
6.1 CELLULES EPITHELIALES
6.2 LYMPHOCYTES
6.3 EOSINOPHILES
6.4 BASOPHILES
6.5 MASTOCYTES
6.6 CELLULES DE LANGERHANS
6.7 CYTOKINES DE TYPE TH2 ET ORIENTATION VERS L’ISOTYPE IGE
6.8 VAISSEAUX SANGUINS
6.9 HYPERSECRETION DE LA MUQUEUSE
6.10 REPONSE PRECOCE A UN PROBLEME ALLERGIQUE
6.11 REPONSE INFLAMMATOIRE TARDIVE AU PROBLEME ALLERGIQUE
6.12 HYPERREACTIVITE NASALE
6.13 RESUME DE L’ACTION DES CORTICOÏDES SUR LES CELLULES EFFECTRICES
7- PHARMACOCINETIQUE DES CORTICOIDES PAR VOIE INTRANASALE (CPVN)
7.1 ABSORPTION
7.2 METABOLISME
8- EFFICACITE DES CORTICOIDES PAR VOIE NASALE (CPVN)
9- EFFETS SECONDAIRES DES CORTICOIDES PAR VOIE NASALE
9.1 EFFETS SECONDAIRES LOCAUX
9.2 EFFETS SECONDAIRES GENERAUX DES CORTICOÏDES ADMINISTRES PAR VOIE NASALE
CHAPITRE II: ANTIHISTAMINIQUES
1- PRESENTATION DES ANTIHISTAMINIQUES
2- LEVOCABASTINE
2.1 MODALITE D’ACTION
2.2 PHARMACOCINETIQUE
2.3 INDICATIONS
2.4 PRECAUTIONS D’EMPLOI
2.5 EFFETS SECONDAIRES
2.6 DOSES ET RYTHME D’ADMINISTRATION
3- AZELASTINE
3.1 PHARMACOLOGIE
3.2 PHARMACOCINETIQUE
3.3 EFFICACITE
3.4 INDICATIONS
CHAPITRE III : VASOCONSTRICTEURS
1- PRESENTATION DES VASOCONSTRICTEURS UTILISES EN RHINOLOGIE
2- ASSOCIATIONS MEDICAMENTEUSES
3- CAS PARTICULIER DES ENFANTS : PRECAUTIONS D’EMPLOI
CHAPITRE IV : CROMOGLYCATE DE SODIUM ET APPARENTES
1- PRESENTATION DES CROMOGLYCATE DE SODIUM ET APPARENTES
2- MODE D’ACTION
3- MODALITES D’ADMINISTRATION
4- PHARMACOCINETIQUE
5- EFFETS SECONDAIRES
CHAPITRE V :ANTICHOLINERGIQUES PAR VOIE NASALE : BROMURE D’IPRATROPIUM
1- PRESENTATION DE LA CLASSE
2- PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
3- MECANISMES D’ACTION
4- EFFETS SECONDAIRES
5- PHARMACODEPENDANCE
6- PRECAUTION D’EMPLOI
7- POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
8- PHARMACOCINETIQUE
CHAPITRE VI : ANTILEUCOTRIENES
1- PRESENTATION DES ANTILEUCOTRIENES
2- MODE D’ACTION DES ANTILEUCOTRIENES
3- SECURITE D’EMPLOI DES ANTILEUCOTRIENES
CHAPITRE VII :ANTIBACTERIENS
CHAPITRE VIII : HEPARINE
1- DOMAINE D’ACTION DE L’HEPARINE EN RHINOLOGIE
2- MECANISME D’ACTION
3- ETUDES PRELIMINAIRES
4- ASSOCIATIONS MEDICAMENTEUSES
CHAPITRE IX : AUTRES PREPARATIONS MEDICALES UTILISEES EN RHINOLOGIE
1- ACIDE N-ACETYL-ASPARTYL GLUTAMIQUE (RHINAXIA®)
1.1 FORMES ET PRESENTATIONS
1.2 COMPOSITION
1.3 INDICATIONS
1.4 POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION
1.5 PRECAUTIONS D’EMPLOI
1.6 EFFETS INDESIRABLES
1.7 PHARMACODYNAMIE
1.8 CONDITIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION
2- SOLUTIONS SALINES
3- CRENOTHERAPIE
3.1 DEFINITION
3.2 PRATIQUES THERMALES EN RHINOLOGIE : PRATIQUES COURANTES
3.3 CONTRE-INDICATIONS DE LA CURE THERMALE
4- MENTHOL A ADMINISTRATION NASALE
4.1 PRESENTATION, MODE D’ACTION ET EFFETS THERAPEUTIQUES
4.2 EFFETS SECONDAIRES, PRECAUTIONS D’EMPLOI ET CONTRE-INDICATIONS
5- FUROSEMIDE
CONCLUSION
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

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