Activités journalières et opérations de routine dans l’élevage

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Répartition géographique

Le grand aulacode, Thryonomys swinderianus TEMMINCK ,1827 est localisé en Afrique uniquement, au Sud du Sahara comme nous l’indique la (figure 1, page 11) MENSAH et EKUE, (2003). Au Nord de l’équateur, on le rencontre depuis le Sénégal à l’Ouest jusqu’en Somalie à l’Est. Au Sud de l’équateur, son aire de distribution s’étend jusqu’en Afrique du Sud selon les études de HEYMANS, (1996).
Nous dirons en clair que l’aulacode se rencontre dans toute l’Afrique sub-saharienne au Sud du 15ème parallèle Nord jusqu’au Cap en passant par le Centre de la Namibie ( KINGDON, 1997), sauf dans les zones désertiques du Sahara et du Kalahari. En Afrique de l’Ouest, nous verrons qu’il est bien rencontré au Sénégal, au Nigeria, au Bénin, au Togo, au Ghana, au Burkina Faso, au Mali, au Liberia, en Sierra Léone et en Côte d’Ivoire (FANTODJI et SORO, 2004).
Les biotopes fréquentés par les aulacodes sont variés : monocultures de canne à sucre, de maïs, de manioc ; champ cultivé ; herbes épaisses ; roseaux ; galerie forestière ; sous-bois dense des forêts tropicales ; collines herbeuses ; plaines savanicoles HEYMANS, (1996). Il vit aussi caché sous les troncs d’arbres desséchés, sous des tas de feuilles, de brindilles, ou branches (ATCHADE,
1980).

Description

De forme généralement massive, l’aulacode possède une peau très fragile, de couleur blanchâtre, recouverte d’une robe à poils sub – épineux, orientés d’avant en arrière. La coloration varie généralement du brun-roux au gris-brun. Cependant, on trouve des aulacodes à pelage noir, brun clair ou roux, voire noir blanc ou gris clair (TOMETY, 2002). Le ventre, la gorge et le museau portent des poils blanchâtres et souples au toucher. La tête, petite et forte, se termine par un museau court, légèrement effilée chez la femelle et plus arrondie chez le mâle (AGBESSI et TONDJI, 1992). Les lèvres sont petites et épaisses. La lèvre supérieure porte huit vibrisses et une fente médiane, le philtrum, qui laisse apparaître une paire d’incisives taillées en biseau, de couleur orangée, portant trois sillons. Ce dernier caractère classe les aulacodes dans le sous-ordre des Hystricomorphes (figure 3).
L’aulacode est un simplicidenté par opposition aux Lagomorphes qui sont des duplicidentés. Il est dipliodonte et chez les jeunes, la dentition de lait provisoire, est constituée d’incisives et de prémolaires (Figures 4 et 5). La formule dentaire par demi-mâchoire chez le nouveau-né est : I = 1/1 ; C = 0/0 ; PM = 1/1. A l’âge adulte, à partir de 9 mois environ, l’aulacode possède 20 dents définitives et la formule dentaire par demi-mâchoire est : I = 1/1 ; C = 0/0 ; PM = 1/1 ; M = 3/3. Les dents à croissance continue (hypsodonte) sont une caractéristique des Rongeurs ADJANOHOUN, (1988) ; SCHRAGE et YEWADAN, (1995).
La longueur d’un aulacode de la tête à la queue est comprise entre 70 et 80 cm, pendant que la longueur de la queue seulement varie de 22 à 25 cm, la hauteur sur patte est comprise entre 25 et 30 cm. Le poids moyen d’une femelle adulte varie entre 2 à 4 kg contre 3 à 6 kg chez le mâle adulte.

Ecoethologie

Les observations ont montré que l’aulacode est un animal nocturne et n’aurait qu’une activité diurne assez réduite. Mais, s’il se sent en sécurité le jour, il sort pour jouer et s’alimenter ; c’est d’ailleurs pour cela qu’on peut le surprendre lors d’une chasse diurne. Ainsi, il n’est pas très exact de considérer l’aulacode comme un animal purement nocturne mais plutôt comme ayant une activité plus intense la nuit et à l’aube selon MENSAH, (1991).
L’aulacode a un comportement craintif. En captivité étroite, on distingue deux catégories d’aulacode : l’aulacode docile qui accepte bien et rapidement la vie en captivité étroite et l’aulacode indocile qui cherche à s’évader par tous les moyens (MENSAH, 1983 et 1984). Pendant les heures chaudes de la journée, il se sent à l’aise, mais à température ambiante inférieure à 18°C, l’activité de l’aulacode est totalement réduite et il peut en mourir si cet inconfort se prolonge (ADJANOHOUN, 1987).

Biologie

Comportement sexuel

De la naissance jusqu’à l’âge de 3 à 4 mois, les mâles et les femelles vivent ensemble. Ils se poursuivent, se tirent par la queue, les poils, etc., ils se montent indifféremment : les mâles se montent entre eux et les femelles entre elles. Ce comportement de monte (saillie) se spécifie à mesure que les aulacodeaux approchent la puberté qui est atteinte vers l’âge de 4 à 5 mois. A ces âges, les aulacodinets (mâles sub-adultes) ne se tolèrent plus et livrent des combats pour la conquête des femelles. La maturité sexuelle est le stade où un animal peut se reproduire physiologiquement. Selon ADJANOHOUN, (1988), le comportement sexuel de l’aulacode femelle est caractérisé par deux périodes de durée inconstante et inégale qui se succèdent : l’une de repos sexuel et l’autre d’activité sexuelle.
¾ Période de repos sexuel
La période de repos sexuel varie selon les femelles de quelques jours à plusieurs mois, au cours desquels mâles et femelles ne s’accordent aucun intérêt significatif. Cependant, ils jouent ensemble, parfois la femelle toilette la tête du mâle et vice – versa. Les animaux dorment toujours l’un contre l’autre. De temps en temps, le mâle renifle la vulve de la femelle, mais ceci est sans suite. Cet état apparent de repos sexuel qui correspond à l’anœstrus, concerne uniquement la femelle. Il est caractérisé par la présence d’une vulve fermée par une membrane vaginale et celle d’un mucus compact dans le vagin (SCHWARZENBERG et al.,1992). L’épithélium qui recouvre la vulve renferme des cellules mucosécrétantes caractéristiques d’un anœstrus. Les frottis sont riches en cellules intermédiaires avec présence de cellules superficielles plicaturées et de polynucléaires (OKON, 2005). Pendant cette période d’anœstrus, la femelle est non réceptive au mâle. Chez le mâle adulte par contre, la libido est permanente toute l’année (ADJANOHOUN, 1988 et 1992).
¾ Période d’activité sexuelle ou œstrus
Variant de quelques jours à quelques mois, la période d’activité sexuelle est très bruyante et se divise en deux phases (ADJANOHOUN, 1992) : une phase bruyante et une phase d’accalmie.
La phase bruyante : Elle dure plusieurs jours : c’est le pro – oestrus pendant lequel le mâle fait une cour assidue à la femelle qui devient alors nerveuse et le fuit ensuite. Le pro-oestrus peut être suivi par l’œstrus où la femelle accepte le mâle en adoptant une position de copulation.
La figure 6 illustre les différentes phases de la cour de l’aulacodin à l’aulacodine et la saillie.
Au cours du processus, l’aulacodin s’approche lentement de l’aulacodine et renifle sa vulve, puis cette dernière s’immobilise à la suite de l’action. L’aulacodin effectue ensuite un mouvement de rotation sur place en dandinant de droite à gauche et recule jusqu’aux flancs de l’aulacodine. L’aulacodin essaie de monter l’aulacodine. Si l’aulacodine est non consentante, elle adopte une position de refus. Mais si au contraire, elle est consentante, elle prend une position d’acceptation, et la saillie marque la fin de la cour.
La phase bruyante ne conduit pas toujours à l’œstrus mais peut faire place à une phase d’accalmie.
La saillie a lieu quand la femelle adopte, à l’approche du mâle, une position favorable au coït. La saillie est brève, elle ne dure qu’environ 20 secondes et elle se déroule généralement entre 6 heures du soir et 3 heures du matin. SCHRAGE et YEWADAN, (1995) ; MENSAH, (1984) et HEYMANS, (1996) ont cependant observé qu’elle peut avoir lieu à n’importe quel moment de la journée. Les activités sexuelles sont plus intenses et commencent plus tôt en groupe polygame qu’en groupe monogame (SCHWARZENBERG et al., 1992). L’aulacodin peut saillir plusieurs fois par jour.
La phase d’accalmie : Elle dure 24 à 78 h à la suite de laquelle soit la femelle retourne en pro-oestrus, soit elle retourne vers l’anoestrus. Cependant, si la saillie a été fécondante elle évolue vers la gestation.

Bâtiments et équipements d’élevag

Bâtiments

La fiche technique n°1 du Projet Promotion de l’Elevage d’Aulacode (PPEAU) du Bénin (1999), nous recommande un endroit plat et non inondable, calme et loin des mauvaises odeurs, proche de l’habitation de l’éleveur.
Le bâtiment d’élevage ou aulacoderie est construit de manière à protéger les animaux contre les intempéries notamment la pluie, les variations de température (chaleur, fraîcheur), l’humidité, et en vue de limiter les vols et des prédations.
Les dimensions de ce bâtiment dépendent énormément de :
– la taille du cheptel ;
– l’espace disponible ;
– la capacité financière de l’éleveur.
Ainsi nous pouvons avoir un bâtiment modeste avec une longueur minimale de 4 m ou un grand bâtiment dont la longueur peut osciller entre 10 et 12 m (figures 7 et 8).

Principales pathologies et leurs traitements

Un certain nombre de contraintes pathologiques est signalé à cet élevage (YEPKA, 2007). Les observations faites depuis une vingtaine d’années tant dans les stations de recherche qu’en milieu réel et dans divers pays (Bénin, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire et Gabon) ont montré que les maladies rencontrées en aulacodiculture sont variées. Leur étiologie peut être parasitaire, microbienne, traumatique, carentielle,… (HEYMANS, 1996 ; MENSAH et EKUE, 2003 ; FANTODJI et SORO, 2004 ; HOUBEN, EDDERAI et NZEGO, 2004).

Pathologies de l’élevage

Le stress

Le stress peut être considéré comme une réaction de l’organisme à des agents pouvant provoquer une perturbation importante de l’homéostasie.
ƒ Causes
Chez les aulacodes, le stress se manifeste essentiellement suite à des actions externes effectuées sur l’animal. L’agression peut être d’ordre physiologique ou psychique. Le stress physiologique résulte essentiellement de facteurs tels que le froid, la chaleur, le manque de nourriture, le déficit en oxygène, qui affectent directement les organes et leur fonctionnement. Le stress psychique est essentiellement représenté par des troubles psychosociaux qui atteignent l’aulacode sauvage suite à la mise en captivité, suite à la densité de peuplement, aux dérangements et aux manipulations liées à la conduite de l’élevage dans ce nouveau milieu. Le stress psychosocial est généralement responsable d’un retard de croissance pondérale et de maturité sexuelle ainsi que de nombreuses autres affections.
ƒ Symptômes
Ces affections se manifestent sous des formes diverses telles que l’anorexie (manque d’appétit, refus de s’alimenter, fatigue, anémie, poils hérissés), ou le traumatisme psychique, suite à un accident, à un choc, ou à des manipulations accidentelles de l’animal. Le traumatisme entraîne l’agitation, la torpeur, la panique, la fuite, la convulsion, les blessures, des lésions d’organes, une mauvaise usure des dents, des abcès, une inflammation de l’utérus et du vagin.
L’aulacode stressé ou traumatisé cherche à s’échapper de l’enclos, voire de l’aulacoderie. Il court dans tous les sens, se cogne le museau, se blesse et peut se fracturer le membre. Il peut survenir des cas de paralysie traumatique.
ƒ Traitements et prophylaxie
En cas d’anorexie, on administre à l’animal de l’eau glucosée (20 à 50 ml), un complexe vitaminique et des oligo-éléments. Dans le cas de blessures ou de fractures, il s’agit de soigner, de panser les plaies éventuelles et de réduire ou faire réduire les fractures par un vétérinaire par la pose d’un plâtre. Pour faciliter la cicatrisation et le rétablissement, l’animal malade peut être isolé pendant quelques temps (FANTODJI et SORO, 2004).
Les blessures dues aux bagarres et aux chutes sont fréquentes.
Les effets des affections microbiennes d’origines diverses se manifestent par des troubles respiratoires, des tuméfactions de la gorge, des écoulements de bave, des ballonnements du ventre aussi bien chez les adultes que chez les jeunes.
On peut utiliser comme tranquillisants : l’acépromazine 3-4g/400ml dans l’eau de boisson tous les 2 jours ou 0,75-1 mg/kg de PV en IM durant 15 jours ; comme anesthésie de l’aulacodine gestante la kétamine 5-20 mg/kg PV en IM ; et comme anesthésie de chirurgie et de transport la Xylazine 20mg et la kétamine 100mg à 0,035 – 0,2ml/kg de PV en IM.
Des traumatismes, causes de paralysies non expliquées, surviennent parfois dans les élevages.

Affections dentaires

Elles sont dues à une alimentation non adaptée. Elles se manifestent par des caries, des incisives qui sont trop longues par une mauvaise usure et un amaigrissement.
ƒ Traitement
Il consiste à anesthésier l’aulacode et lui limer les incisives. Le type d’anesthésie utilisé est la Xylazine 20mg à une dose de 0,035-0,2ml/kg de PV en intramusculaire. Une fois l’animal anesthésié, on utilise une lime à stries moyennes pour limer les incisives.
ƒ Prophylaxie
Il est conseillé de donner aux aulacodes des tiges fraiches et /ou sèches, éviter aussi les facteurs de stress et la mise en place de phases de repos suffisantes. Il faut aussi mettre des morceaux de bois ou une pierre à lécher dans l’enclos.

Les stomatites

Elles sont dues à des erreurs alimentaires, à une mauvaise usure dentaire. Elles se manifestent par une hyper – salivation, des éruptions noires autour de la bouche et un amaigrissement.
ƒ Traitement
Il convient d’appliquer un bain de bouche avec la glycérine iodée et de pratiquer ensuite le limage des dents. L’aliment doit alors être broyé.
ƒ Prophylaxie
Il faut manipuler les aulacodes avec attention en évitant de les stresser. Il faut également éviter de leur donner trop de canne à sucre ou de fruits mûrs.

Invasion par les fourmis magnans

Il arrive souvent de retrouver des fourmis magnans dans le pelage des aulacodes d’élevage avant ; pour les faire fuir, on utilise de l’huile de vidange dans les rigoles à 1cm des bords.

Alopécie

La perte des poils aussi bien chez les aulacodeaux que chez certaines femelles allaitantes est due souvent à une carence minérale et vitaminique.
Pour y remédier, il faut supplémenter l’alimentation en minéraux et en vitamines.

Pathologies liées à la reproduction

¾ Dystocies
Elles se traduisent par des difficultés de mise bas. Elles sont dues aux erreurs alimentaires, surtout lors d’une consommation d’aliment trop énergétique chez les femelles gestantes.
ƒ Traitements
Il consiste à injecter l’ocytocine avec une dose de 1-2ml. 2 doses sont injectées à 30- 40mn d’intervalles par voie intramusculaire (IM).
ƒ Prophylaxie :
Il faut éviter ou réduire les tubercules frais dans l’alimentation des femelles gestantes.

Les blessures

Elles sont dues aux bagarres entre aulacodes et aux chutes.

Paralysie des membres postérieurs

ƒ Causes
Elles sont dues à des manifestations brutales, des agitations des aulacodes. L’origine est souvent nerveuse, les animaux sont prostrés et ont une difficulté de déplacement.
ƒ Prophylaxie :
Il faut éviter les perturbations (stress) et les manipulations brutales.

Pathologie infectieuse

Maladies bactériennes

Nous avons trois principales bactérioses qui sont : les entérotoxémies, les staphylococcies et les corynébactérioses

Entérotoxémies

Ce sont des toxi-infections d’évolutions très brèves dues à Clostridium perfringens produisant une toxine. Les manifestations les plus visibles sont l’asthénie, des troubles respiratoires suivis rapidement de troubles nerveux entraînant une perte d’équilibre chez l’animal qui tombe sur le côté et effectue des mouvements de pédalage. Puis l’animal entre dans une hypothermie suivie d’une mort rapide. L’autopsie révèle un foie fortement congestionné et une entérite micro-hémorragique (inflammation intestinale) suraiguë.
ƒ Traitements
Il est recommandé d’utiliser de la Tétracycline à la dose suivante : 10mg/kg, 2-5ml/ animal.
ƒ Prophylaxie :
Il convient de faire régulièrement la vaccination (TONDJI ; AKOMEDI et AKPONA, 1992).

Staphylococcies

Elles sont essentiellement dues à la multiplication de Staphylococcus aureus, en association avec Escherichia coli, Klebsiella pneumoniae ou des germes du genre Citrobacter. Les staphylococcies sont des maladies infectieuses caractérisées par une nette tendance à la suppuration. Elles peuvent prendre une allure septicémique chez les jeunes.
Les staphylococcies peuvent se localiser au niveau de divers organes (peau, tractus génital et digestif, appareil respiratoire, système nerveux, tissu cardiaque).
o Au niveau de la peau
Elles se manifestent sous forme de pustules dans le revêtement sous-cutané constituant des abcès. Elles peuvent se développer au niveau des mamelles qui deviennent le siège d’une infection purulente (mammites) très gênante pour la femelle allaitante et néfaste pour le développement des aulacodeaux.
o Au niveau du tractus génital de la femelle
Staphylococcus aureus provoque une vaginite ou une infection purulente des voies génitales. Citrobacter peut constituer un germe associé. Chez les femelles gestantes, cette affection peut constituer une cause d’avortement.
o Au niveau du tractus digestif
Staphylococcus aureus se localise dans l’intestin et induit une inflammation intestinale ou rarement, une gastro-entérite se manifestant par une diarrhée et conduisant à une mort rapide en absence de thérapie. Une autopsie indique des lésions de l’intestin et l’apparition de plaques de Peyer. Le staphylocoque est souvent associé à Escherichia coli.
o Au niveau de l’appareil respiratoire
L’aulacode atteint de staphylococcies présentes des difficultés respiratoires avec une respiration bruyante. Des lésions sont présentes au niveau des cavités nasales, de la trachée, des bronches et des poumons ou les foyers inflammatoires sont le signe d’une broncho-pneumonie. Klebsiella pneumoniae est généralement associé aux staphylocoques ; des cas de pleurésie purulente sont parfois détectés.
o Au niveau du système nerveux
Ces staphylococcies se manifestent par des raideurs du cou, un décalage latéral de la tête, des otites de l’oreille moyenne entraînant des troubles de l’équilibre.
o Au niveau du tissu cardiaque
Les staphylococcies entraînent des péricardites suppurées et des endocardites.
¾ Résorptions embryonnaires
Elles constituent l’une des principales causes de morbidité et de mortalité des aulacodes. Les germes en causes sont les staphylocoques et les clostridies.
ƒ Traitements
Apres une anesthésie générale avec de la Xylazine 20mg à la dose de 0,035-0,2ml/kg de PV en intramusculaire, il est conseillé de débrider la plaie avant de passer au pansement.
ƒ Prophylaxie :
Il convient de pratiquer l’hygiène de l’élevage en nettoyant quotidiennement les aulacoderies et en les désinfectant fréquemment. (TONDJI ; AKOMEDI et AKPONA, 1992).

Corynébactérioses

L’agent microbien est une bactérie du genre Corynébactérium associé ou non à Citrobacter. Cette maladie entraîne des inflammations purulentes de la vessie, de l’urètre et des reins. L’animal, sujet à des crises de coliques aigües, tourne sur lui-même, est victime de chutes fréquentes au sol, perd l’appétit. Des abcès purulents peuvent apparaître au niveau de certains organes tels que les mamelles. En cas de non- traitement, ces abcès peuvent s’ouvrir et laisser couler un pus verdâtre.
La bactérie infecte souvent les reins qui s’hypertrophient et présentent des zones de nécroses. Les uretères, également hypertrophiés, sont remplis de mucus, de sang et de pus. Plusieurs organes sont atteints. La vessie est également affectée et accumule de l’urine teintée de sang. Les vertèbres coccygiennes peuvent aussi héberger ce germe qui peut s’infiltrer par une lésion occasionnée par une rupture de la queue lors d’une contention.
ƒ Traitements
Il est préconisé d’utiliser la Tétracycline à la dose de 10mg/kg dans l’eau de boisson.
ƒ Prophylaxie
Il faut éviter les ruptures accidentelles de la queue, tout en veillant sur l’hygiène de l’élevage c’est-à-dire le nettoyage et la désinfection. TONDJI ; AKOMEDI et AKPONA, (1992).

Avortements

Ils sont dus à certains germes comme Citrobacter qui peut s’associer à un autre germe ou non au niveau du tractus génital de la femelle. Les conséquences de cette infection peuvent être une vaginite ou une infection purulente des voies génitales.
Il est conseillé de mettre les femelles contaminées au repos sexuel, afin de pouvoir traiter leurs affections. Une fois qu’elles sont guéries, ces femelles gestantes sont réintroduites dans les cages à accouplement ou dans le cas échéant elles sont reformées.

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Table des matières

INTRODUCTION
CHAPITRE I : L’ELEVAGE DE L’AULACODE EN COTE D’IVOIRE
I- Etat des connaissances en aulacodiculture
I.1- AULACODE
I.1.1- Taxonomie
I.1.2- Quelques noms vernaculaires pour désigner l’aulacode
I.1.3- Quelques termes zootechniques utilisés en aulacodiculture
I.1.4- Répartition géographique
I.1.5- Description
I.1.6- Ecoethologie
I.1.7- Biologie
I.1.7.1- Comportement sexuel
I.2- Bâtiments et équipements d’élevage
I.2.1- Bâtiments
I.2.2- Equipements d’élevage
I. 3- Alimentation
I.3.1- Fourrage vert, ingrédients alimentaires concentrés, Compléments minéraux et vitaminés
I.3.2- Eau
I.4- Reproduction
I.4.2-Test de gestation
I.5- Conduite de l’élevage
I.5.1- Sexage
I.5.2- Activités journalières et opérations de routine dans l’élevage
I.6- PERFORMANCES ZOOTECHNIQUES
CHAPITRE II : PATHOLOGIES DES AULACODES
II.1- Principales pathologies et leurs traitements
II.1.1- Pathologies de l’élevage
II.1.1.1- Stress
II.1.1.2- Affections dentaires
II.1.1.3- Stomatites
II.1.1.4- Invasion par les fourmis magnans
II.1.1.5- Alopécie
II.1.1.6- Pathologies liées à la reproduction
II.1.1.7- Blessures
II.1.1.8- Paralysie des membres postérieurs
II.1.2- Pathologie infectieuse
II.1.2.1- Maladies bactériennes
II.1.2.1.1- Entérotoxémies
II.1.2.1.2- Staphylococcies
II.1.2.1.3- Corynébactérioses
II.1.2.1.6- Avortements
II.1.2.1.4- Affections respiratoires
II.1.3- Pathologies parasitaires
II.1.3.1- Protozooses
II.1.3.1.1- Protozooses sanguines
II.1.3.1.2- Coccidioses
II.1.3.2- Helminthoses
II.1.3.2.1- Nématodoses
II.1.3.2.2- Cestodoses
II.1.3.3- Ectoparasitoses
CHAPITRE I : MATERIEL ET METHODES
I.1- Présentation générale de la zone d’étude
I.1.1- Localisation et situation administrative
I.1.2 – Présentation du laboratoire ayant servi de cadre d’étude
I.1.3 – Population humaine
I.1.4 – Climat
I.1.5 – Végétation
I.2 – Matériel
I.2.1- Matériel animal
I.2.2 – Matériel de laboratoire
I.3 – Méthodologie
I.3.1- Enquêtes et échantillonnage
I.3.1.1- Echantillonnage
I.3.1.2 – Critères de choix des élevages
I.3.2 – Prélèvement des matières fécales
I.3.3 – Conservation des matières fécales
I.3.4 – Analyses de laboratoire
I.3.4.1- Examen coprologique
I.3.4.1.1- Examen macroscopique
I.3.4.1.2 – Examen microscopique
a – Méthode qualitative
a.1- Examen direct simple (sans enrichissement)
a.2 – Examen après concentration ou enrichissement
a.2.1- Enrichissement par flottation
a.2.2- Enrichissement par sédimentation
b- Méthode quantitative : Méthode de MAC MASTER
I.3.4- Autopsie Helminthologique
I.3.5- Prélèvement des ectoparasites
I.3.5.1- Contention des aulacodes
I.3.5.2- Recherche des ectoparasites
I.3.5.3- Identification des ectoparasites
I.3.6- Traitement et analyses des données
CHAPITRE II RESULTATS ET DISCUSSION
II.1- Résultats
II.1.1- Résultats de l’OPG des espèces parasitaires
II.1.2- Résultats de l’autopsie helminthologique
II.1.2.1- Résultat de la coprologie
II.1.2.1.1- Localisation des œufs d’helminthes et des ookystes de coccidies
II.1.2.1.2 – Taux d’infestation en fonction de l’origine
II.1.2.1.3 – Taux d’infestation en fonction du sexe chez les aulacodes sauvages
II.1.2.1.4- Taux d’infestation en fonction du sexe chez les aulacodes d’élevage
II.1.2.2- Résultats de l’observation des parasites adultes des aulacodes
II.1.2.2.1- Siège de prédilection des parasites adultes
II.1.2.2.2- Fréquence des parasites en fonction de l’origine
II.1.2.2.3- Fréquence des parasites en fonction du sexe des aulacodes
II.1.2.2.4- Taux d’infestation moyen des aulacodes de sexe femelle
II.12.2.5- Taux d’infestation moyen des aulacodes de sexe mâle
II.1.2.2.6- Morphologie de quelques endoparasites observés
a- Morphologie de Monezia benedeni
b- Morphologie de Trichuris muris
II.1.3- Résultat de la recherche des ectoparasites
II.1.3.1- Fréquence des ectoparasites
II.1.3.2- Siège de prédilection des ectoparasites sur l’ aulacode sauvage
II.1.3.3- Taux d’infestation en fonction du sexe
II.1.3.4- Taux d’infestation moyen en fonction du sexe
II.1.3.5- Taux d’infestation moyen selon le siège de prédilection
II.1.3.5.1- Chez les femelles sauvages
II.1.3.5.2- Chez les mâles sauvages
II.2- Discussion des résultats
II.2.1- Discussion de la méthodologie de travail
II.2.1.1- Contraintes financières
II.2.1.2 – Contraintes techniques
II.2.2 – Discussion sur la coprologie
II.2.3 – Discussion sur les résultats de l’autopsie helminthologique
II.2.3.1- Discussion sur la coprologie de l’autopsie
II.2.3.1.1- Site de prédilection des œufs dans le tube digestif
II.2.3.1.2 – Principaux œufs recueillis
II.2.3.1.3- Sur le taux d’infestation en fonction de l’origine
II.2.3.1.4-Taux d’infestation en fonction du sexe
II.2.3.1.5-Taux d’infestation en fonction du sexe et de l’origine
II.2.3.2 – Sur les principaux parasites adultes recueillis
II.2.3.2.1- Caractéristiques des Monezia benedeni
II.2.3.2.2 – Cycle de Monezia benedeni
II.2.3.3- Sur le siège de prédilection des parasites
II.2.3.4- Distribution des parasites adultes dans l’appareil digestif
II.2.3.5- Discussion sur la fréquence des parasites adultes
II.2.3.6- Répartition des parasites adultes en fonction de l’origine
II.2.3.7- Taux d’infestation parasitaire en fonction des sexes
II.2.3.8 – Taux d’infestation moyenne des aulacodes se sexe femelle
II.2.3.9 – Taux d’infestation moyenne des aulacodes de sexe mâle
II.2.4 – Discussion sur les résultats des ectoparasites
II.2.4.1- Discussion sur les principales tiques identifiées
II.2.4.2- Discussion sur le site de fixation et la distribution des tiques
II.2.4.3- Discussion sur la répartition des tiques en fonction des sexes
II.2.4.3.1- Chez les mâles
II.2.4.3.2 – Chez les femelles
II.2.4.4 – Taux d’infestation moyen en fonction du sexe et des sites de fixation Recommandations
a – Recommandations faites à l’Etat et aux différentes structures de développement
b – Recommandations faites aux éleveurs d’aulacodes
c – Recommandations faites aux consommateurs d’aulacodes
CONCLUSION GENERALE :
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE

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