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Les grandeurs caractéristiques
La tension électrique :
La capacité (ou encore charge)
La densité énergétique massique [Wh.kg-1]
Les alliages Pb – Ca et Pb – Ca – Sn sont utilisés pour les batteries AGM car ces alliages de plomb permettent de limiter l’électrolyse de l’eau (peu de dégazage).
Les batteries AGM sont pressurisées et sont équipées d’une soupape : quand la pression devient trop importante (surcharge, température élevées…), les gaz s’échappent.
Avantages des batteries étanches AGM
▪ Le premier avantage des batteries AGM est lié à leur étanchéité : pas d’entretien, pas d’ajout d’eau distillée. La sécurité est renforcée et le déplacement est possible même si il n’est pas trop recommandé.
▪ Faible résistance interne de l’accumulateur (quelques milli Ohms).
▪ Cette faible résistance interne des batteries AGM leur permet de supporter des vitesses de charge et de décharge très élevées, jusqu’à 4C.
▪ Autre impact favorable de la très faible résistivité des batteries AGM, un rendement faradique de 96 – 98 % alors que pour les batteries ouvertes, il est de l’ordre de 90 %.
▪ Autre avantage, les batteries AGM ont un taux d’autodécharge très faible, de l’ordre de 1% à 3% par mois. Ce faible taux permet un entreposage durant de longues périodes sans recharge.
▪ Les plaques des AGM étant étroitement comprimées et solidement fixées par le haut et le bas dans la cellule, la résistance aux chocs et aux vibrations est nettement supérieure aux batteries conventionnelles (plomb ouvert).
▪ Les batteries AGM à décharge profonde supportent la décharge à 100 % et retrouvent leur capacité nominale si le temps de maintien à l’état déchargé est court.
Inconvénients des batteries étanches AGM
• Le principal inconvénient des batteries AGM est leur faible durée de vie en cyclage, liée en partie à la stratification de l’électrolyte.
• Chez les batteries AGM stationnaires standard : la recharge s’effectue mal et les batteries perdent de leur capacité.
• Les batteries AGM étant des batteries étanches, souffrent de la perte progressive de l’eau de leur électrolyte, ce qui conduit à l’acidification de l’électrolyte et des taux de corrosion plus importants. Remarque : Comme toutes les batteries Plomb, les batteries AGM sont très sensibles à l’élévation de la température : toute augmentation de la température de 10°C divise la durée de vie des batteries AGM par 2. Une batterie AGM ayant une durée de vie en floating de 10 ans à 20 °C aura une durée de vie de 5 ans à 30°C. De ce fait, le chargeur ou le régulateur de charge doit prendre en compte la température lors du processus de charge (baisse de la tension de floating en fonction avec la température…) afin de limiter les risques de surcharges. Dans le cas d’une batterie ouverte, on peut rajouter de l’eau ; qui n’est pas le cas pour les batteries étanches.
La technologie des batteries plomb/ acide « gel » date des années 1950 où elle a été inventée en Allemagne au sein de la société Sonnenschein.
L’électrolyte est figé par l’addition de gel de silice. Dans certaines batteries, de l’acide phosphorique est additionnée afin d’améliorer la durée de vie en cyclage profond.
Des fissures se créent lors de premiers cycles au travers de l’électrolyte gélifié entre les électrodes positives et négatives. Ceux-ci facilitent la recombinaison en favorisant le transport des gaz.
Avantages des batteries Gel
▪ Les batteries gel sont des batteries étanches : pas d’entretien, pas d’ajout d’eau distillée.
▪ Sécurité renforcée par rapport aux batteries plomb ouvertes.
▪ Les batteries « gel » sont bien adaptées pour les décharges profondes et sont utilisées dans des batteries tubulaires car l’électrolyte gélifié élimine la stratification de l’électrolyte qui est une des causes principales de la perte de capacité dans les batteries tubulaires ouvertes.
▪ Une batterie Gel peut supporter la décharge à 100% et retrouve sa capacité nominale si le temps de maintien à l’état déchargé est court.
▪ Bonne à très bonne durée de vie en cyclage : les meilleures batteries gel atteignent 2500 cycles à 50 % de décharge, soit une durée de vie de 6 -10 ans en application solaire.
▪ Durée de vie > 10 ans pour les batteries gel 2V tubulaires.
• La résistance interne de ce type de batterie est relativement élevée et elles ne supportent donc pas des vitesses de charge et de décharge élevées. En continu, le courant de charge ne doit pas excéder C/10. Les batteries gel sont donc rechargées relativement lentement. Ce point est important quand les batteries sont utilisées pour le stockage de l’énergie solaire.
• Plus que pour les autres batteries plomb, les paramètres de charge (tension de floating, charge et égalisation…) doivent être respectés précisément : un fabricant de batterie Gel écrit que si la tension de charge dépasse de 0,7 V la tension spécifiée, la durée de vie des batteries est amputée de 60 %.
• Comme pour les autres batteries Plomb, la durée de vie des batteries Gel est négativement affectée par une hausse de la température (au-delà de 20 °C, – 50 % pour la durée de vie par tranche de 10°C pour les batteries Plaques Planes, – 30 % pour les plaques tubulaires). La tension de charge variant avec la température, les batteries gel peuvent être doublement affectées si le chargeur et/ou le régulateur de charge n’est pas équipée d’une compensation en température. Cette compensation n’est généralement indispensable que si la température des batteries varie en dehors d’une plage définie par le fabricant (15°C – 35°C pour Sonnenschein).
• Une batterie gel nécessite un chargeur et/ou un régulateur de charge adapté, avec si nécessaire une compensation en fonction de la température.
• Le prix des batteries Gel est environ le double des batteries plomb ouvert.
Principales applications des batteries Gel
Les batteries Gel sont utilisées :
– dans les sites isolés où la maintenance des batteries est difficile et onéreuse (bouées, relais de téléphone, éoliennes…).
– pour leur grande durée de vie en nombre de cycles charge / décharge.
– dans les cas où l’étanchéité (pas de risque de projection d’acide) et la tenue en cyclage est importante. Ainsi, les batteries Gel sont adéquatement privilégiées pour les fauteuils roulants électriques.
Electrode négative : Cadmium (Cd solide) de capacité spécifique 477Ah.kg-1 o Potentiel standard du couple Cd(OH)2 / Cd : E0- = – 0,809V
Electrode positive : NiO(OH) (solide)
o L’oxyhydroxyde de nickel est réduit en hydroxyde de nickel au cours de la décharge. Potentiel standard du couple NiOOH / Ni(OH)2 : E0+ = + 0,45V
Electrolyte : KOH (solution alcaline, aqueuse composée de potasse KOH, ou de soude NaOH et additionnée ou non de lithine LiOH).
Réaction électrochimique : 2 + + 2 2 ⇄ 2 ( )2 + ( )2 Équation 31
L’accumulateur est assemblé de façon à éviter le dégagement d’hydrogène à l’électrode positive, à favoriser la création d’oxygène et son transfert à travers le séparateur vers l’électrode négative, ainsi que sa réduction en eau (recombinaison de l’oxygène). Pour cela, on limite la capacité de l’électrode positive à la conception (excédent de capacité à l’électrode négative).
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Table des matières
Introduction
CHAPITRE I : ELECTROCHIMIE ET APPLICATIONS DANS LE STOCKAGE DE L’ENERGIE
I.1. Généralités sur l’électrochimie
I.1.1. Définition de conducteur et réaction électrochimique
I.1.2. Système électrochimique
I.1.3. Energie mise en jeu dans une réaction électrochimique
I.1.4. Le stockage de l’énergie via un accumulateur électrochimique
I.2. Les principaux phénomènes électrochimiques
I.2.1. Phénomènes statiques
I.2.2. Phénomènes dynamiques
I.3. Les accumulateurs électrochimiques
I.3.1. Principe de fonctionnement
I.3.2. Les grandeurs caractéristiques [9][8]
I.4. Conclusion
CHAPITRE II : LES TECHNOLOGIES D’ACCUMULATEURS
II.1. Les accumulateurs au Plomb
II.1.1. Accumulateurs au plomb ouverts [9]
II.1.2. Accumulateurs au plomb « VRLA » AGM [12]
II.1.3. Accumulateurs au plomb gélifies [12]
II.2. Les accumulateurs au Nickel
II.2.1. Accumulateur nickel-cadmium [9]
II.2.2. Accumulateur nickel métal hydrure [9][13][20]
II.2.3. Accumulateur nickel – zinc [9]
II.3. Les accumulateurs au Lithium
II.3.1. Accumulateur lithium-métallique [9]
II.3.2. Accumulateur lithium-ion a électrolyte liquide [17]
II.3.3. Accumulateur lithium-métal polymère
II.3.5. Accumulateur lithium-soufre [21]
II.4. Eléments de comparaison entre accumulateurs électrochimiques [9]
II.5. Conclusion
CHAPITRE III : ELEMENTS DE MODELISATION DES BATTERIES LI-ION
III.1. Les composants de base d’un accumulateur li-ion
III.1.1. L’électrode positive
III.1.2. L’électrode négative graphitée [39]
III.1.3. L’électrolyte
III.1.4. Le séparateur
III.2. La modélisation des batteries li-ion
III.2.1. Bref historique de la modélisation électrochimique
III.2.2. Les modèles de batteries
III.3. La méthode des éléments finis
III.3.1. Généralités [46]
III.3.2. Principe [47]
III.3.3. Utilisation d’un logiciel éléments finis [46]
III.3.4. COMSOL Multiphysics : Logiciel de la modélisation
III.3.5. Déroulement de l’étude
III.3.6. Organigramme d’un logiciel éléments finis
III.4. Conclusion
CHAPITRE IV : MODELISATION ELECTROCHIMIQUE DE LA BATTERIE 3D LI-ION
IV.1. Modèle Pseudo-2D LMO de Charles-Victor Hémery [49]
IV.1.1. Résultats électriques
IV.1.2. Comportement chimique :
IV.2. Caractérisations du modèle 3D
IV.2.1. Présentation du modèle
IV.2.2. Géométrie
IV.2.3. Données numérique et propriétés de maillage
IV.3. Résultats de la simulation et discussions
IV.3.1. Courbes de décharge galvanostatique
IV.3.2. Comportement électrochimique
IV.4. Conclusion
Conclusion
Références bibliographiques I
Webographies III
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