La durabilitรฉ, un enjeu de civilisation
ย ย Notre civilisation est au bord de lโeffondrement. Le 20รจme siรจcle a รฉtรฉ la scรจne de changements sociรฉtaux radicaux qui ont profondรฉment transformรฉ la vie quotidienne de milliards de personnes. L’Humanitรฉ a acquis la certitude de la domination de la biosphรจre et de lโespace temps. Mais ce pouvoir est une illusion qui a des consรฉquences dramatiques sur le systรจme Terre (Buclet, 2011). Pour permettre une meilleure rรฉpartition du bien-รชtre, le modรจle dominant de dรฉveloppement, basรฉ sur lโaccumulation de richesse, doit รชtre questionnรฉ. Lโenjeu de ce questionnement est la survie de nos sociรฉtรฉs dรฉveloppรฉes. Une rupture dans ces schรฉmas de pensรฉe permettrait de sโรฉloigner de la catastrophe. Plusieurs voies opposรฉes aux approches actuelles sโoffrent ร nous. Par exemple, la dรฉcroissance1ย bat en brรจche le paradigme dominant de croissance รฉconomique comme vecteur de dรฉveloppement et de rรฉduction des inรฉgalitรฉs. Lโรฉcologie radicale, quant ร elle, est une approche biocentriste et sโoppose ร lโanthropocentrisme actuel : le vivant (espรจce et รฉcosystรจme) retrouve une valeur intrinsรจque et doit รชtre protรฉgรฉ en dehors de toute visรฉe utilitariste. Dโautres penseurs rejettent en bloc la sociรฉtรฉ industrielle, considรฉrรฉe comme seule source des maux de lโHumanitรฉ. Cโest le cas, par exemple, de Thรฉodore Kaczynski, aussi connu comme lโunabomber. Bien que nous (je) partagions certains constats et affirmations issus de ces mouvements radicaux, nos travaux ne sโinscrivent pas dans cette mouvance. Nous adopterons la voie plus consensuelle privilรฉgiรฉe aujourdโhui : faire รฉvoluer les moyens dโaction (รฉconomie, consommation, productionโฆ) afin dโattรฉnuer les effets nรฉgatifs de nos modes de vie sans toutefois bouleverser les fondements civilisationnels. Nous adoptons donc lโhypothรจse de travail que lโidรฉe de dรฉveloppement durable nโest pas strictement incompatible avec nos paradigmes actuels.
Une crise systรฉmique
ย ย Depuis des dรฉcennies, des signes tangibles et intangibles apparaissent : crises รฉcologiques majeures dues ร la surconsommation des ressources naturelles, crises sociales face au creusement des inรฉgalitรฉs, crise รฉconomique globaleโฆ notre incapacitรฉ ร les apprรฉhender et rรฉagir face ร ces dangers font que nos modes de vie nous condamnent. Dans son ouvrage Effondrement, (Diamond, 2006) a รฉtudiรฉ diverses civilisations anciennes ou rรฉcentes ayant รฉtรฉ confrontรฉes ร des difficultรฉs qui ont causรฉ leur disparition ou, au contraire, ayant suscitรฉ un sursaut permettant la survie de la civilisation. A partir de ses observations et des travaux dโarchรฉologues et palรฉo sociologues, il liste une douzaine de facteurs qui, seuls ou combinรฉs, ont pu causer par le passรฉ des disparitions de civilisations. Ces facteurs sont listรฉs dans le tableau ci-dessous (Table 1). En plus des facteurs environnementaux, Jared Diamond (2006) soulรจve des problรจmes quant ร la prise de dรฉcision : le groupe peut ne pas anticiper le problรจme avant quโil ne survienne effectivement ; quand le problรจme survient, le groupe peut ne pas le percevoir ; le problรจme dรฉtectรฉ, le groupe peut รฉchouer dans sa tentative ร le rรฉsoudre et le groupe peut enfin essayer de le rรฉsoudre mais ne pas y parvenir. Aujourdโhui, nous avons dรฉtectรฉ les problรจmes et essayons de les rรฉsoudre mais nโy parvenons pas. Pour comprendre les causes de ces crises environnementales, il faut se plonger dans les paradigmes dominants actuels. Simon Kuznets, au dรฉbut du 20รจme siรจcle, a proposรฉ la thรฉorie de la croissance รฉconomique ร partir dโobservations des mutations des รฉconomies amรฉricaine et anglaise depuis une รฉconomie rurale ร une รฉconomie industrielle. Dโaprรจs sa thรฉorie, la croissance รฉconomique est corrรฉlรฉe ร la rรฉduction des inรฉgalitรฉs sur le long terme (Kuznets, 1955). Les observations de Kuznets se sont vรฉrifiรฉes dans de nombreux pays de lโOCDE. Dans les premiers temps de la transition dโune รฉconomie rurale ร une รฉconomie industrielle, le dรฉveloppement รฉconomique creuse les inรฉgalitรฉs de revenus (dรฉveloppement urbain et industriel versus rural). Puis, les inรฉgalitรฉs dรฉcroissent finalement (avec le drainage des forces de travail rurales vers lโindustrie). Les politiques de la grande majoritรฉ des pays occidentaux sont basรฉes sur cette thรฉorie : la croissance รฉconomique mรจne au dรฉveloppement social. Toutefois, il apparait que cette thรฉorie basรฉe sur lโobservation, a ses limites quant ร la rรฉpartition des richesses crรฉรฉes. En effet, depuis les annรฉes 80, il existe des preuves empiriques que la thรฉorie de Kuznets nโest plus valide : depuis les annรฉes 60 jusquโร 2010, le PIB mondial a รฉtรฉ multipliรฉ par 6 alors que dans le mรชme temps le taux dโinรฉgalitรฉ10 est restรฉ relativement stable (Aghion et Al., 2007), (Bourguignon, 2004) et (Milanovic, 2011). (UN, 2011) constate que grรขce ร la crรฉation de richesse depuis 50 ans et les efforts entrepris dans le cadre des objectifs du millรฉnaire, la pauvretรฉ absolue dรฉcroit mais les inรฉgalitรฉs restent relativement stables. Il est ร noter que ces derniรจres annรฉes ont vu une augmentation forte des inรฉgalitรฉs et que ce mouvement continue : +3 pts pour la France et jusquโร +8 pts pour lโEspagne pour le coefficient de Gini Mkt (inรฉgalitรฉ du revenu marchand) (OCDE, 2014). Bien que la diminution de la pauvretรฉ absolue dans le monde soit une avancรฉe indรฉniable, (Wilkinson, 2000) souligne que les impacts sociaux nรฉgatifs, et plus particuliรจrement sur la santรฉ, sont plus dus ร la pauvretรฉ relative quโabsolue. Il souligne รฉgalement que les conditions de santรฉ, un indicateur de base pour mesurer le bien-รชtre sont globalement meilleures dans des sociรฉtรฉs รฉgalitaires. Le modรจle de rรฉpartition de richesse actuel nโest pas source de bien-รชtre comme le laisse croire le paradigme de la croissance รฉconomique mais au contraire ร lโorigine de lโaccentuation des inรฉgalitรฉs aux niveaux mondial, rรฉgional et local.
Approche รฉvolutionniste de la crรฉation de valeur
ย ย Une petite dรฉfinition : la norme (EN 1325-1, 1996) dรฉfinit la valeur, dans le contexte du management de la valeur, comme la relation entre la satisfaction du besoin et les ressources utilisรฉes pour atteindre cette satisfaction. De plus, la valeur nโest pas absolue mais relative et peut รชtre perรงue diffรฉremment par diffรฉrentes parties concernรฉes qui sont dans des situations diffรฉrentes. La norme diffรฉrencie le besoin dโusage (une fonction du produit mesurรฉe par des indicateurs matรฉriels) et le besoin dโestime (subjectifs, mesurable par des indicateurs immatรฉriels). (Elhamdi, 2005) รฉlargit cette dรฉfinition en lโouvrant aux parties bรฉnรฉficiaires et non plus seulement aux consommateurs. Nous nous positionnons dans cette dรฉfinition en y ajoutant lโensemble des parties prenantes de la sphรจre dโinfluence de lโentreprise. La valeur est multi-parties et multicritรจres et indissociable des notions de besoin et de performance. La crรฉation de valeur a รฉvoluรฉ au cours de lโรจre industrielle avec lโรฉvolution des modรจles รฉconomiques. Depuis le Taylorisme des dรฉbuts de la production de masse en passant par le marketing propre ร lโรฉconomie de marchรฉ, les centres de crรฉation de valeur ont migrรฉs (Habib, 2011). Lโรฉconomie industrielle est basรฉe sur la production de masse soutenue par lโorganisation du travail et la mise au point de machines-outils. La valeur est crรฉรฉe pour les clients par la propriรฉtรฉ du bien. La valeur est crรฉรฉe pour les propriรฉtaires de lโentreprise par lโoptimisation des coรปts de production et le positionnement stratรฉgique dans la chaine de crรฉation de valeur. Lโรฉconomie de marchรฉ est basรฉe sur la consommation de masse. La valeur pour le client est crรฉรฉe par la possession dโun objet identifiable et valorisant (marqueโฆ, etc.). La valeur pour lโentreprise est crรฉรฉe par la diminution des coรปts de production (dรฉlocalisation vers les pays ร bas coรปts), la dรฉsirabilitรฉ des produits (marketing) et lโobsolescence programmรฉe des produits (course ร lโยซ innovation ยป). Lโรฉconomie de service vise ร crรฉer de la valeur par lโajout de services sur des produits ร trรจs bas coรปts. La valeur pour le client est crรฉรฉe par la multiplicitรฉ des services associรฉs ร un bien peu coรปteux. La valeur pour lโentreprise est crรฉรฉe par la multiplication des offres de service et le maintien des coรปts de production au plus bas. Lโartefact peut devenir secondaire voire disparaรฎtre dans ce modรจle รฉconomique. Un smartphone est une illustration parfaite de lโaddition ร lโinfinie de services ร un artefact. Toutefois, il faut garder ร lโesprit que les modรจles auraient plutรดt tendance ร sโhybrider quโร se substituer. Pour continuer avec les smartphones : un IPhone est ร la fois un objet dรฉsirable et innovant crรฉant de la valeur ร la fois pour le client et lโentreprise et sert รฉgalement de support ร un panel trรจs important de services produisant un flux de valeur pour lโentreprise. Lโรฉconomie de fonctionnalitรฉ (EF) est un changement assez important par rapport aux modรจles antรฉrieurs (Bourg, Buclet, 2005). En effet, la valeur ajoutรฉe nโexiste plus ร travers la possession du bien mais dans la satisfaction dโune demande. La valeur est crรฉรฉe pour le client par la satisfaction dโun niveau de performance supportรฉe par le couple produit-service ; le support physique assurant cette fonction restant la propriรฉtรฉ du metteur sur le marchรฉ. De nombreux exemples existent dans diffรฉrents secteurs industriels : Safechem, filiale de Dow Chemical, propose de louer lโaction de ses solvants chlorรฉs qui sont ensuite recyclรฉs ; de nombreuses expรฉriences peuvent รชtre citรฉes dans le domaine de la mobilitรฉ. Cette modification de la propriรฉtรฉ implique de repenser lโobjet pour optimiser sa durรฉe de vie et sโoppose ainsi ร lโobsolescence programmรฉe. LโEF sโinscrit dans une stratรฉgie de dรฉmatรฉrialisation de la consommation et peut rรฉpondre ร certaines problรฉmatiques environnementales. (Buclet, 2014) va plus loin dans la dรฉfinition de ce modรจle dโaffaire durable en conciliant ce modรจle รฉconomique avec un principe de proximitรฉ. Nous reviendrons sur ce principe plus loin.
Approche partenariale pour la performance globale
ย ย La notion de performance sโest dรฉtachรฉe de la seule mesure du triptyque coรปt-qualitรฉ-dรฉlais ensโouvrant aux immatรฉriels. (Neely, 2007) dรฉfinit la performance dโune entreprise comme la crรฉation de valeurs rรฉpondant aux attentes et besoins des parties prenantes tout en prรฉcisant quโelles ne sont pas dโรฉgales importance. Le modรจle actuel donne une place centrale ร lโactionnariat (modรจle actionnarial) qui est effectivement indispensable ร la crรฉation de valeur dans lโentreprise en tant quโapporteur de capitaux. Toutefois, il nโest pas le seul facteur de crรฉation de valeur mais il fait partie dโun systรจme dont il dรฉpend au mรชme titre que les autres actifs de lโentreprise. La prise en compte des autres actifs de lโentreprise modifie ce modรจle de rรฉpartition vers un modรจle de type partenarial (Charreaux et Desbriรจres, 2001) oรน lโentreprise est considรฉrรฉe comme un systรจme auquel chaque actif contribue. Toutefois, en rรจgle gรฉnรฉrale, les apporteurs de capitaux, lรฉgislateurs et clients sont les parties prenantes principales qui, par leur pouvoir (financier, lรฉgal ou marchรฉ), gardent une influence forte sur lโentreprise et sa gouvernance. Nous avons participรฉ ร la rรฉdaction dโun livre blanc ยซ les immatรฉriels : nouvelle gouvernance pour lโentreprise ยป qui propose une refonte de certains paradigmes de gouvernance (annexe A). Dans une perspective de RSE, les entreprises sont responsables devant leurs parties prenantes et doivent rendre compte ร la fois la crรฉation et la destruction de valeur (ISO 26000, 2011). La performance a dรป รฉvoluer vers le concept de performance globale, multicritรจre, orientรฉe vers lโensemble des parties prenantes de lโentreprise. Elle est dรฉfinie par (Baret, 2006) comme lโagrรฉgation des performances รฉconomiques, sociales et environnementales et sโapparente ร une mesure du dรฉploiement du dรฉveloppement durable dans lโentreprise. Lโapproche par la crรฉation de valeur centrรฉe sur les parties prenantes proposรฉe par (Neely, 2007) peut รชtre transposรฉe ร une dรฉmarche de performance globale. En effet, (Wheeler, Colbert et Freeman, 2003) soutiennent quโun modรจle dโaffaire basรฉ sur la crรฉation de valeur permet lโintรฉgration du concept de RSE, de durabilitรฉ et des parties prenantes ร diffรฉrents niveaux dans lโentreprise (stratรฉgique et managรฉrial). De plus, la durabilitรฉ apparait comme un diffรฉrenciateur potentiel pour notre industrie post-industrielle ยซ some 63% of CEOs expect sustainability to transform their industry within five years and 76% believe that embedding sustainability into core business will drive revenue growth and new opportunities ยป (UNGC, 2013). La performance sโest donc รฉtendue ร des critรจres environnementaux, sociaux et sociรฉtaux qui peuvent รชtre รฉvaluรฉs par la qualitรฉ des actifs immatรฉriels. La version 2 du thรฉsaurus propose de nombreuses mรฉthodes comptables de valorisation financiรจres des actifs immatรฉriels mais cette approche purement comptable est en opposition avec notre positionnement de durabilitรฉ forte. En effet, utiliser un unique moyen dโรฉvaluation (โฌ) met tous les actifs au mรชme niveau, ce qui prรฉsuppose une parfaite substituabilitรฉ entre ces capitaux. Ce nโest pas le cas dans un contexte de durabilitรฉ forte
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Table des matiรจres
REMERCIEMENTS
TABLE DES ILLUSTRATIONS
RESUME
ABSTRACT
INTRODUCTION GENERALE
METHODE GENERALE
Chapitre 1 : Quelle durabilitรฉ pour les entreprises industrielles?
Chapitre 2 : Processus de dรฉveloppement de produit territoires et organisation : moyens pour la durabilitรฉ ?
Chapitre 3 : Prรฉsentation de la mรฉthode gรฉnรฉrale et de ses modules.
Chapitre 4 : Cas dโรฉtudes
Chapitre 5 : Conclusions et perspectives
CHAPITRE 1 : QUELLE DURABILITE POUR LES ENTREPRISES INDUSTRIELLES?
1 DESCRIPTION DU SYSTEME
1.1 La durabilitรฉ, un enjeu de civilisation
1.1.1 Une crise systรฉmique
1.1.2 Positionnement dans le champ du dรฉveloppement durable
1.1.3 Entreprise industrielle et conception
1.1.4 Positionnement et problรฉmatique gรฉnรฉrale
1.2 Quel est le systรจme ร maintenir ?
1.2.1 Mode de reprรฉsentation
1.2.2 De la conception aux territoires.
1.2.3 Conclusions sur le systรจme ร maintenir
1.3 Sโappuyer sur les tendances
1.3.1 Approche รฉvolutionniste de la crรฉation de valeur
1.3.2 Le capital immatรฉriel et la valeur des entreprises
1.3.3 Approche partenariale pour la performance globale
1.3.4 Conclusions sur les tendances
1.4 Conclusions sur la description du systรจme
2 COMMENT ATTEINDRE LA DURABILITE?
2.1 Quelles conditions pour la transition ?
2.2 Ne plus dรฉpasser les bornes
2.3 La durabilitรฉ, science du futur
2.3.1 La durabilitรฉ par principes
2.3.2 Principes de gouvernance : entre individus et sociรฉtรฉ
Discussion
3 DE LA STRATEGIE AUX MOYENS : TERRITOIRE, IMMATERIELS ET CONCEPTION
CHAPITRE 2 : PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DE PRODUIT, TERRITOIRES ET ORGANISATION : DES MOYENS POUR LA DURABILITE ?
1 DURABILITE, RESSOURCES ET PROCESSUS DE DEVELOPPEMENT DE PRODUIT
1.1 Positionnement
1.2 Les ressources passives dans le processus de conception
1.3 Stratรฉgies dโintรฉgration
1.3.1 Information environnementale et collaboration.
1.3.2 Mรฉthode dโรฉcoconception et management environnemental
1.3.3 Lโapprentissage organisationnel
1.4 Le projet ANR Convergence
1.4.1 Prรฉsentation du programme de recherche
1.4.2 Etude de cas : Ecocircle
1.4.3 Conclusions sur le projet Convergence
1.5 Durabilitรฉ, ressources et PDP : conclusions
2 LโINNOVATION ORGANISATIONNELLE COMME LEVIER AU CHANGEMENT
2.1 Les immatรฉriels, nouvelle gouvernance de lโentreprise
2.1.1 Objectif
2.1.2 Mรฉthode
2.1.3 Rรฉsultats
2.2 Les rรฉfรฉrentiels de comptabilitรฉ et de gestion des immatรฉriels
2.2.1 World Intellectual Capital Initiative (WICI)
2.2.2 The International framework
2.2.3 Thรฉsaurus Bercy
2.2.4 Rรฉfรฉrentiels de comptabilitรฉ et de gestion, conclusions
2.3 Lโรฉvaluation du capital naturel
2.3.1 Les indicateurs socio-environnementaux pour la durabilitรฉ
2.3.2 Les indicateurs environnementaux traditionnels (fin de chaine)
2.3.3 Global Reporting Initiative (GRI)
2.3.4 Evaluation du capital naturel, conclusions
2.4 Soutenir lโintรฉgration, changer lโorganisation ! Conclusions
3 TERRITOIRE, ENTREPRISE INDUSTRIELLE ET DURABILITE
3.1 Les Forges de Laguiole et Lafarge
3.1.1 Mรฉthodologie pour les cas dโรฉtude.
3.1.2 Lafarge, le cimentier
3.1.3 Les forges de Laguiole
3.2 Capter les valeurs durable du territoire, conclusions
4 LES MOYENS POUR LA TRANSITION
CHAPITRE 3 : PROPOSITION DโUNE METHODE POUR ACCOMPAGNER LA TRANSITION DES ENTREPRISES INDUSTRIELLES VERS LA DURABILITE
1 PROPOSITION
2 DECOMPOSITION FONCTIONNELLE DE LA PROPOSITION
F1 : Etendre lโanalyse stratรฉgique
2.1.1 Le profil de gouvernance (F1.1).
2.1.2 Evaluation du portefeuille dโactifs (F1.2)
2.1.3 Cartographie de la constellation de valeur (F1.3)
F2 : Assister la dรฉcision stratรฉgique
F3 : Dรฉployer les stratรฉgies
3 ARCHITECTURE ET UTILISATION DE LA METHODE
3.1 Architecture de Convergence
3.2 Scรฉnario top-down (par la stratรฉgie)
3.2.1 Voie par les capitaux : de lโactif ร lโaction
3.2.2 Voie par la gouvernance : approche rรฉflexive pour les dรฉcisionnaires
3.3 Scรฉnario middle-to-sides (par la tactique)
3.4 Scรฉnario bottom-up (par les opรฉrations)
3.5 Plateforme logicielle et simulation des stratรฉgies
4 DEVELOPPEMENT DES OUTILS
4.1 Les grilles de maturitรฉ
4.1.1 Amรฉliorer les capacitรฉs organisationnelles.
4.1.2 Proposition dโune grille de maturitรฉ
4.1.3 Construction des grilles
4.1.4 Conclusions sur les grilles de maturitรฉ
4.2 Les tables de correspondance
4.2.1 Du tableau de bord aux cibles environnementales.
4.2.2 Des objectifs entreprise (OE) aux cibles environnementales
4.2.3 Indicateurs de rรฉalisation, de pilotage et complรฉmentaires
4.3 Le tableau de bord รฉtendu aux immatรฉriels
5 CONCLUSIONS
CHAPITRE 4 : CAS DโETUDE
1 QUIKSILVER
1.1 Objectifs
1.2 Mรฉthode
1.3 Des grilles de maturitรฉ aux feuilles de routes (7, 8 et 9 octobre 2013)
1.3.1 Aide au choix : les objectifs entreprise (OE et OE dรฉtaillรฉs)
1.3.2 Aide au dรฉploiement : des OE dรฉtaillรฉs aux scรฉnarios
1.3.3 Gรฉnรฉration des feuilles de routes et tableaux de bord
1.4 Conclusions sur KS2015
2 FESTILIGHT
2.1 Elรฉments de contexte
2.2 Dรฉroulรฉ global du projet
2.3 Phase exploratoire
2.3.1 Prรฉ-diagnostique dรฉveloppement durable
2.3.2 Projet รฉcoconception exploratoire et dโanalyse environnementale
2.3.3 Discussion
2.4 Implรฉmentation de notre mรฉthode
2.4.1 Rรฉalisation du profil de maturitรฉ de la gouvernance dโentreprise
2.4.2 Choix des objectifs de lโentreprise (OE)
2.4.3 Gรฉnรฉration des feuilles de route
2.4.4 Gรฉnรฉration des tableaux de bord
2.5 Conclusions
3 CONCLUSIONS GENERALES POUR LES CAS DโETUDE
CHAPITRE 5 : CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
ANNEXE A : GUIDE DE PRECONISATIONS POUR UNE NOUVELLE GOUVERNANCE DE LโENTREPRISE
ANNEXE B : EXTRAIT DU TABLEAU DE BORD โ CAPITAL NATUREL /MATERIAUX
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