Accompagnement des femmes victimes de violence conjugale

Généralités

Dans le monde, une femme sur trois est battue, cède sous la contrainte sexuelle, subit une pression quelconque ou est maltraitée par son proche, y compris son mari ou un autre membre de la famille ou d’une tierce personne . A Madagascar, la violence conjugale est une des manifestations de l’enjeu spécifique qui constitue une entrave au corps et à l’autonomie des femmes dans la société malgache. En un mois, 90% de cas de poursuites pour cause de coups et blessures volontaires sont causés par le conjoint .

Par ailleurs, les femmes sont les premiers acteurs de développement car plus proches des enfants. Elles assurent leur protection ainsi que leur éducation. En outre, tout homme doit être à la fois auteur et bénéficiaire du développement humain. De plus, le statut de mariage oblige les hommes à être fidèles, à assurer la protection de sa famille et à vivre avec elles. Malgré cela, les femmes malgaches sont encore victimes de maltraitance et de violence conjugale. En 2007, 65% des femmes subissent la violence conjugale .Ce pourcentage est très alarmant.

Selon les données de la banque mondiale, le viol et la violence conjugale représentent un très grand risque pour les femmes âgées de 15 à 44 ans. Les documents portant sur la question de violence envers les femmes dans les pays en voie de développement sont encore peu nombreux. Ce manque de données est dû au fait que dans de nombreuses sociétés, la violence conjugale est considérée comme normale, fatale . Pourtant, il est évident qu’elle n’exclut personne. Aucune société, aucune culture ne parait indemne de violence envers les femmes. Les pays les plus développés comme les pays envoie de développement sont tous concernés . C’est ce que montre une enquête sur plusieurs pays menée par l’OMS sur la santé et de la violence domestique à l’égard des femmes. Elle confirme également la haute prévalence de la violence domestique : la proportion des femmes victimes de violences physiques ou sexuelles par un partenaire intime, au cours de la vie varie de 71% pour les zones étudiées en milieu rural éthiopien contre 15% pour les zones urbaines .

Aux Etats-Unis plus d’1 /3 des femmes (35,6%) sont victimes de viol, de violence physique ou d’harcèlement par leur partenaire à un moment donné de leur vie. En Amérique du Sud, au Brésil 37% des femmes sont confrontées à des violences physiques ou sexuelles en milieu rural contre 69% au Pérou en milieu rural et 51% dans un environnement urbain.

Avant ELVICA (ou Enquête sur La violence Conjugale à Antananarivo), les rares études sur la violence envers les femmes à Madagascar reposent sur toutes les données qualitatives (témoignages, article de presse).Dans la grande île, la violence n’épargne aucun groupe culturel, aucun groupe social ou économique, toutes formes de violence peuvent être distinguées dans toutes formes sociales en vigueur. L’absence totale de statistique nationale sur la question pose de nombreux problèmes. Seules les enquêtes de l’EDS (Enquête Démographique et Santé) menées en 2003- 2004 renseignent sur les représentations de la violence. Les femmes ont été questionnées uniquement si elles approuvent le fait qu’un mari batte sa conjointe.

La violence conjugale est souvent considérée par les individus comme une affaire privée ne regardant que le couple. Ce contexte rend difficile la dénonciation et la condamnation de la violence conjugale.

Monographie d’Ambalavao 

Historique

La région de Tsienimparihy faisait partie de l’ancien royaume de l’ARINDRANO qui, avec les trois autres royaumes, le MANANDRIANA, l’ISANDRA, et LALANGINA, formaient l’ethnie Betsileo.

Au début du XIXe siècle, le roi ANDRIANAMPONIMERINA entreprit des conquêtes ver les périphéries .Son fils RADAMA I continua ses œuvres. Ses conquêtes ont rencontré des résistances plus ou moins farouches comme à IFANDANA Ambalavao. D’après les récits et légendes, la population de la région s’est refugiée sur la roche d’IFANDANA, un site à l’Est de la ville ; pour échapper aux troupes de RADAMA I. Assiégés, les habitants ont préféré se jeter au bas de ces rochers plutôt que de se rendre. Actuellement, on peut encore voir les ossements de ses habitants sur place.

Après la conquête, le village d’Ambohimandroso a été choisi comme chef-lieu administratif. Beaucoup de Merina se sont alors installés dans la région et y ont fait souche. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les principales activités ont été déplacées au site actuel de la ville d’Ambalavao. A l’heure actuelle, Ambalavao est un chef lieu de District (de département suivant la nouvelle organisation politique). Et la commune urbaine compte plus de 45000 habitants, 120 km² de superficie.

Localisation géographique

La commune urbaine d’Ambalavao est une ville du Sud-est de la région Haute Matsiatra. Elle est située à 56 km de Fianarantsoa et est reconnue pour ses belles maisons à varangue avec des balustrades formés de motifs géométriques. La commune s’étale sur une superficie de 120km². L’agriculture constitue la principale source de revenus de la population. Cette dernière cultive du riz, du manioc, des tomates et du tabac. En ce qui concerne l’élevage, la population pratique les filières bovines et porcines. A part cela, certains gens élèvent aussi des soies pour les « lamba landy ». Le papier antaimoro constitue une des spécificités d’Ambalavao. La commune se distingue aussi par sa grande production de vin et son marché de bovidés classés en deuxième position nationale.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PARTIE I : MONOGRAPHIE ET PRESENTATION DU TERRAIN
• Chapitre I : MONOGRAPHIE
• Chapitre II : CADRAGE THEORIQUE
PARTIE II : PRISE EN CHARGE DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE
• Chapitre III : RELATION ENTRE STUCTURES FAMILIALES ET LA VIOLENCE ENVERS LES FEMMES
• Chapitre IV : ACTVITES DU TRANO ARO ZO FACE A LA PRISE EN CHARDE DES FEMMES VICTIMES DE VIOLENCE CONJUGALE
PARTIE III : APPROCHE PROSPECTIVE, RECOMMANDATIONS ET ACQUISITION PROFESSIONNELLE
• Chapitre V : BILAN DU PROBLEME
• Chapitre VI : LES SOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS
CONCLUSION GENERALE
BIBLIOGRAPHIE

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