ACCES A L’EAU ET A L’ASSAINISSEMENT

DEFINITION CONCEPTUELLE

Accessibilité : C’est la capacité d’accéder aux ressources en eaux. Elle représente deux dimensions : matérielle et sociale. L’accessibilité traduit la possibilité de recourir aux différentes méthodes d’accéder à l’eau potable. La fonction du couple distance/temps donc la proximité ou de l’éloignement du point comme la borne fontaine ou le puits et la longueur du trajet à effectuer. Elle se dit aussi de la possibilité financière de recourir à des moyens techniques ou à une ressource humaine dans le cadre de la gestion des ressources en eau potable
Accès à l’eau : C’est un indicateur représentant la part de la population disposant d’un accès raisonnable à une quantité adéquate d’eau potable. Selon l’OMS, la quantité adéquate d’eau potable représente au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour « accès raisonnable », une eau potable disponible à moins de quinze minutes de marche. L’accès à l’eau potable peut techniquement être séparé en plusieurs phases qui seront parcourues par une goutte d’eau de la ressource d’eau au consommateur, puis au renvoi de cette eau consommée (l’eau usée) dans l’environnement. A cela se rajoutent de plus en plus souvent des phases « sociales », l’éducation à l’hygiène et l’exploitation durable des moyens d’accès et éventuellement de la ressource.
Approvisionnement : Quantités d’eau fournies aux usagers desservies par système de distribution ou acquises par ceux qui exploitent directement la ressource (auto approvisionnement).
Assainissement : L’assainissement est la démarche visant à améliorer la situation sanitaire globale de l’environnement dans ses différents composants. Il comprend la collecte, le traitement et l’évacuation des déchets liquides, des déchets solides et des excréments. L’objectif principal est la prévention du contact humain avec des substances dangereuses, spécialement les fèces en mettant en place des systèmes de traitement et d’évacuation des déchets. Les dangers issus d’un mauvais assainissement sont multifactoriels, pouvant être à la fois physique, microbiologique, biologique ou encore chimique. Les déchets, ce qui inclut les excrétas d’origine humaine, et animale, les déchets résiduels ou encore les eaux usées, peuvent causer des problèmes de santé majeurs.
Besoins en eau : Quantités d’eau de qualité adéquate nécessaire aux différentes activités humaines (alimentation humaine et animale, production industrielle, irrigation) définissables selon des normes à des fins surtout de prévision, indépendamment des capacités technico-économiques, de la rareté ou de la surabondance des offres d’eau qui peuvent rendre les demandes d’approvisionnement inférieures (pénurie) ou supérieures (gaspillage) aux besoins théoriques.
Eau potable : L’eau potable est une eau douce chimiquement et biologiquement saine, conforme pour un usage lié à la consommation humaine pour éviter toute maladie. Les normes appliquées à une telle eau ne devraient pas être inférieures à celles proposées dans la dernière édition de « Normes internationales pour l’eau potable » publiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). L’eau du robinet est très utilisée par les ménages car son niveau de potabilité est élevé.
Eaux usées : L’eau usée est le synonyme de l’eau résiduaire. Les eaux usées domestiques se composent des eaux vannes d’évacuation des toilettes, des eaux ménagères d’évacuation des cuisines et salles de bains. Les déchets présents dans ces eaux souillées sont constitués par des matières organiques dégradables et des matières minérales. Ces substances sont sous forme dissoute ou en suspension. Les réseaux d’eaux usées aboutissent à des stations d’épuration où les eaux sont traitées.
Latrines : Les latrines sont un endroit aménagé de telle sorte qu’un être humain puisse s’y soulager de ses déjections corporelles, notamment par défécation (les canadiens francophones utilisent plutôt le terme de bécosse issue de l’expression anglaise « back house » puisque la latrine y était majoritairement aménagée). Par rapport à une toilette, les latrines possèdent une technologie moindre. Les latrines sont le mode d’assainissement de base le plus utilisé dans le monde. Le but d’une latrine est à la fois d’assurer la santé de ses usagers en contenant ou en évacuant les excréments, et de protéger l’environnement.

L’humidité relative

   L’humidité relative est basse dans la zone d’étude. Elle est inférieure à 50% de novembre à juin. La période de juillet à septembre est la plus humide et la période de mars- avril est la moins humide. L’évolution de l’humidité relative moyenne est unimodale (cf. figure 4). L’humidité relative moyenne maximale intervient au mois de septembre (69,5%) et l’humidité relative moyenne minimale au mois de mars (28%). L’évolution de l’humidité relative moyenne maximale est marquée par une grande variabilité. La différence entre l’humidité moyenne maximale la plus élevée (88% au mois de septembre) et l’humidité moyenne maximale la plus faible (39% au mois de mars) n’est que de 49%. L’humidité relative moyenne minimale présente aussi une grande variabilité. L’écart entre l’humidité moyenne minimale la plus élevée (51% aux mois d’août et septembre) et celle la plus faible (17% au mois de mars) est de 34%.

Hydrographie et hydrogéologie

   La Commune est faiblement dotée en eaux de surface permanentes. Le réseau hydrographique est essentiellement constitué par le fleuve Sénégal qui borde la Commune au Nord-est sur une distance de 15 km environ. Depuis la mise en services des barrages de Diama et Manantali, le cours d’eau est permanent sur tout son, tracé. Il est à noter la présence de marigots et des rivières ou « Thiangols » qui charrient des qualités importantes d’eau de pluie vers le fleuve. Le marigot le plus important du point de vue envergure est le « Wendu Kanel » à cheval sur les Commune de Ogo et de Ouro Sidy. Par ailleurs, les mares et « céanes » jouent un rôle important dans l’abreuvement du bétail. Les eaux souterraines sont contenues dans les nappes phréatiques peu profondes (entre 25 et 1OO mètres) et les nappes profondes du Maastrichtien (environ 300 m). Les nappes sont localisées dans les formations hydro géologiques du continental terminal.

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Table des matières

INTRODUCTION GENERALE
PROBLEMATIQUE
REVUE DE LA LITTERATURE
DEFINITION CONCEPTUELLE
Accessibilité
Accès à l’eau
Approvisionnement
Assainissement
Besoins en eau
Eau potable
Eaux usées
Latrines
METHODOLOGIE
1. Le travail de terrain
2. Le traitement des données
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
CHAPITRE 1 : LE MILIEU PHYSIQUE 
1.1 Le relief
1.2 Le climat
1.2.1 Les vents
1.2.2 Les températures
1.2.3 L’insolation
1.2.4 L’évaporation
1.2.5 La pluviométrie
1.2.6 L’humidité relative
1.2.7 Type des sols
1.2.8 La végétation
1.2.9 Hydrographie et hydrogéologie
1.2.10 Zonage de la Commune
Conclusion partielle
CHAPITRE 2 : LE MILIEU HUMAIN
2. Historique du peuplement de la Commune
1. Localités
2. Population
3. Structure de la population
4. Répartition de la population par groupe ethnique
5. Répartition spatiale de la population
6. Les activités socio-économiques
6.1 L’agriculture
6.1.1 Les atouts du sous-secteur
6.1.2 La situation de l’activité agricole
6.2 L’élevage
6.2.1 Les atouts de l’élevage
6.2.2 La situation du sous-secteur
6.3 L’artisanat
6.3.1 Les atouts de l’artisanat
6.3.2 La situation de l’activité artisane
6.4 Le commerce
6.4.1 Les atouts du commerce
6.4.2 La situation du commerce
Conclusion partielle
DEUXIEME PARTIE : LES CONDITIONS DE L’ACCES A L’EAU ET A L’ASSAINISSEMENT DANS LA COMMUNE DE OGO
CHAPITRE 1 : LES STRATEGIES ET LES MODES D’ACCES A L’EAU 
1. Les stratégies
2. Les modes d’accès à l’eau
2.1 La collecte des eaux pluviales
2.2 Les bornes fontaines
2.3 Les branchements particuliers
CHAPITRE 2 : LES SOURCES D’APPROVISIONNEMENT EN EAU POTABLE ET LES METHODES D’EVACUATION DES EAUX USEES 
2. Les sources d’approvisionnement en eau
2.1 Les forages
2.2 Les puits
3. Les méthodes d’évacuations des eaux usées
3.1 Les différents types d’eaux usées
3.1.1 Les eaux usées domestiques ou ménagères
3.1.2 Les eaux pluviales
3.2 Les méthodes d’évacuations
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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