A PRESSION ARTERIELLE ET L’HYPERTENSION

A PRESSION ARTERIELLE ET L’HYPERTENSION

LA PRESSION ARTERIELLE ET L’HYPERTENSION

Dans le cadre de l’automesure, les personnes sont responsabilisées et doivent s’impliquer conjointement avec les professionnels de santé. Afin qu’elles soient motivées, il est important que le pharmacien ait tout d’abord des connaissances sur la tension mais aussi sur la pratique de l’AMT pour qu’il puisse les transmettre aux patients. Cette partie vise à apporter les connaissances générales sur la pression artérielle (PA) et sur l’hypertension.

La pression/t

ension artérielle

D’après l’Etude Nationale Nutrition Santé (ENNS) réalisée en collaboration avec l’Institut de Veille Sanitaire(InVS) en 2006-2007, la prévalence de l’HTA était estimée à 31 % dans la population française adulte (de 18 à 74 ans) et était plus élevée chez les hommes que chez les femmes. Cette prévalence augmentait significativement avec l’âge. Durant cette même période, une étude similaire nommée Mona Lisa a été menée auprès de la population française (âgée de 35 à 74 ans) résidant dans la communauté urbaine de Lille, dans le Bas-Rhin et la Haute-Garonne. Elle apportait des valeurs semblables en mettant en avant une prévalence de l’HTA chez l’homme de 47,2% et chez la femme de 34,9% (45,2% et 35,4% dans l’étude ENNS pour la même classe d’âge). Les résultats de ces enquêtes ont révélé que l’HTA en tant que facteur de risque cardiovasculaire reste insuffisamment dépistée, traitée et contrôlée en France. En santé publique, un suivi de la TA des patients ainsi qu’une amélioration de la prise en charge de l’HTA est donc primordiale.
Encore récemment, le diagnostic de l’HTA reposait sur la mesure d’une pression artérielle supérieure à 140/90 mmHg lors d’une consultation médicale. Cependant, cette méthode de référence n’est pas exempte de biais (poids de la personne, pathologies associées, âge du sujet) pouvant fausser l’estimation de la PA réelle du patient et ainsi conduire à une prise en charge thérapeutique inadaptée.
Ces dernières années, beaucoup d’outils d’aide au diagnostic ont été développés, dont l’AMT [22] définie par la SFHTA comme étant « la mesure de la pression artérielle par le sujet lui-même conscient et volontaire ».

Définitions 

Dans le langage courant, pression et tension artérielle sont souvent confondues. La tension artérielle correspond à la force élastique exercée par la paroi des artères sur leur contenu sanguin. Elle équilibre exactement la PA qui elle, correspond à la force exercée par le sang sur les parois des vaisseaux sanguins. On peut donc estimer que ces deux termes sont synonymes [23].
La PA est un paramètre hémodynamique variable. Elle permet de faire circuler le sang oxygéné du cœur vers les organes et est dépendante des résistances vasculaires périphériques (RVP), du débit (D) et de la volémie.PA= RVP x D Elle fluctue autour d’une valeur moyenne avec des oscillations synchrones aux contractions ventriculaires cardiaques. L’amplitude et la forme de ces oscillations varient selon le site de l’enregistrement. Tout d’abord, une amplification est observée du cœur vers la périphérie.Ensuite, au niveau des petites artérioles périphériques, ce phénomène de pulsation tend à diminuer considérablement jusqu’à ce que l’écoulement sanguin soit régulier .
Deux composantes existent au niveau des artères de gros et moyen calibres [25] :
– la PA moyenne qui est constante et continue ; – la composante pulsatile correspondant aux oscillations autour de la PA moyenne.
Pression artérielle systolique et diastolique :
Le maximum des oscillations correspond à la PA systolique (PAS), moment où le ventricule gauche se contracte, et le minimum à la PA diastolique (PAD), moment de la phase de relâchement de ce ventricule. La différence entre la PAS et la PAD représente la pression pulsée, grand marqueur du risque cardiovasculaire, qui reflète le degré de rigidité des gros troncs artériels et qui est donc couramment élevée chez les sujets âgés.

Régulation de la pression artérielle

Les mécanismes intervenant dans la régulation de la TA sont nombreux et complexes. Afin de répondre efficacement aux besoins en sang de l’organisme et de maintenir l’homéostasie tensionnelle, deux principaux types de régulation sont mis en jeu : la régulation nerveuse grâce au système nerveux autonome (SNA) et la régulation hormonale.
a) Régulation à court terme:
Elle fait intervenir la composante nerveuse autonome de façon prépondérante à travers le système baroréflexe. Le SNA se compose de deux parties : le système sympathique (mettant en jeu des récepteurs α et β adrénergiques à la noradrénaline) et le système parasympathique (répondant à la stimulation de l’acétylcholine). Le système sympathique permet le tonus vasculaire et le maintien de la tension artérielle. Quant au système parasympathique, il a pour rôle de modifier ce tonus vasculaire en cas de besoin.Les chémorécepteurs et le réflexe ischémique central, quant à eux, sont deux autres mécanismes auxiliaires pouvant aussi être mis à contribution en cas essentiellement d’hypoxie majeure. Le système baroréflexe et le feed-back : Lors de l’étirement de la paroi des artères carotidiennes et aortiques sous l’effet d’une augmentation de pression, les récepteurs cellulaires locaux (nommés barorécepteurs) envoient un message de « surpression » au niveau bulbaire qui mobilise alors le système nerveux autonome. Les efférences destinées au cœur sont de type mixte (sympathique et parasympathique) alors que les efférences destinées aux vaisseaux sont de type sympathique uniquement. En réponse au renforcement du tonus inhibiteur sur les centres vasomoteurs, on observe une diminution de l’activité sympathique cardiaque et vasculaire et une augmentation de l’activité parasympathique cardiaque à travers l’action du nerf vague. Ceci se traduira respectivement par une vasodilatation périphérique (action de la noradrénaline sur les récepteurs α des muscles lisses vasculaires) et une bradycardie (action de la noradrénaline sur les récepteurs β adrénergiques et action de l’acétylcholine sur les récepteurs muscariniques) (figure 4).

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Table des matières

ENGAGEMENT DE NON PLAGIAT
3 LISTE DES ENSEIGNANTS
REMERCIEMENTS
TABLE DES FIGURES ET TABLEAUX
I. Les figures
II. Les tableaux
LISTE DES ABREVIATIONS
INTRODUCTION
PARTIE I : LA PRESSION ARTERIELLE ET L’HYPERTENSION
A. La pression/tension artérielle
Définitions
1. Régulation de la pression artérielle
2. Les facteurs entraînant des variations de pression
3. Les objectifs tensionnels
4. B. Hypertension artérielle
Origines de l’HTA
1. Cas particuliers : l’effet « blouse blanche » et l’HTA masquée
2. Les symptômes de l’HTA
3. Pourquoi détecter l’hypertension
4. Les facteurs de risque
5. Prise en charge du patient : les règles hygiéno-diététiques
6. PARTIE II : L’AUTOMESURE TENSIONNELLE
A. Indications de l’automesure tensionnelle
B. Contre-indications et précautions d’emploi de l’AMT
C. Intérêts et limites de l’automesure tensionnelle
Les avantages de l’AMT
1. Les limites de l’AMT
2. D. Conduite à tenir en cas d’hypo/hypertension artérielle
E. Les types d’appareil d’automesure
Fiabilité
1. Mode d’emploi et conseils associés
2. Comparaison des appareils d’AMT
3. À l’officine
4. PARTIE III : EVALUATION DE LA PRATIQUE A L’OFFICINE
A. Objectifs
B. Méthodologie
Mise en place et présentation du questionnaire
1. Proposition de l’entretien aux patients et déroulement des entretiens
2. C. Résultats des entretiens
Profil des patients
1. Connaissances sur la pression artérielle et le traitement
2. Utilisation de l’autotensiomètre
3. Rôle que pourrait avoir le pharmacien d’après les patients
4. PARTIE IV : DISCUSSION
A. Limites de l’étude
Taille de l’échantillon
1. Formulation et analyse des entretiens
2. B. Interprétation des résultats
Le profil des patients et leurs connaissances sur la tension et leur
1. traitement
Pratique de l’AMT par les patients
2. C. Les acquis présents et à venir
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES

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