A la découverte du patrimoine naturel et bâti de l’Arpajonnais (Essonne)

L’Arpajonnais est un groupement intercommunal localisé au sein du département de l’Essonne, en Ile – de – France. Sa localisation en fait un territoire attractif. En effet, malgré un nord urbanisé et soumis à la pression de l’agglomération parisienne, l’Arpajonnais a conservé le caractère rural au sud de son territoire, avec d’importants espaces boisés et un riche patrimoine bâti. Ce patrimoine est constitué principalement d’églises, de lavoirs, de moulins, de châteaux et de maisons anciennes. Ce patrimoine fait l’objet de nombreuses protections environnementales. Malgré ce riche patrimoine naturel et bâti, le tourisme est peu développé à l’échelle intercommunale. La Communauté de Communauté de l’Arpajonnais n’exerce la compétence « Tourisme et mise en valeur du territoire » que depuis le 1er janvier 2007. A ce titre, plusieurs actions prioritaires ont été envisagées, parmi lesquelles la mise en place de circuits touristiques. L’exercice de cette nouvelle compétence suppose également un partenariat étroit avec l’Office du Tourisme – Syndicat d’Initiative. L’enjeu aujourd’hui consiste donc à valoriser le patrimoine de l’Arpajonnais afin de développer le tourisme local et d’affirmer l’identité du territoire. La conception de circuits touristiques nécessite au préalable la réalisation d’un état du patrimoine touristique et culturel. Ces circuits auront pour but de relier les différents éléments patrimoniaux afin de les valoriser. C’est cette réflexion qui est proposée dans ce dossier. L’analyse des potentialités en terme de patrimoine bâti et naturel de l’Arpajonnais fera donc l’objet de la première partie. La deuxième montrera que le territoire se prête à l’aménagement de chemins de découverte. Cependant, les potentialités du territoire sont peu exploitées à ce jour. La troisième partie, enfin, aura pour objectif de mettre en place trois itinéraires de découverte. Il s’agira de connecter certains sites patrimoniaux du territoire entre eux et aux circuits déjà existants avec un souci de cohérence dans les itinéraires. Cet aménagement doit s’accompagner d’une démarche de communication : c’est pourquoi la mise en place d’un dépliant touristique sera aussi étudiée dans ce projet.

Un territoire privilégié

Aux franges de l’agglomération parisienne 

L’Essonne fait partie de la région Ile – de – France. Elle est limitrophe des départements des Hauts – de – Seine et du Val – de – Marne au nord, de Seine – et– Marne à l’est, du Loiret au sud, d’Eure – et – Loir et des Yvelines à l’ouest.

La position géographique de l’Essonne est un de ses atouts principaux. Située au sud de Paris, elle bénéficie d’un savant mélange entre un nord urbanisé et un sud vert et paisible, qui a conservé son caractère rural. Le département se trouve au cœur d’un réseau de connexions qui relie le Nord de l’Europe à la Méditerranée : autoroutes (Francilienne, A 6 et A 10), réseau ferroviaire (lignes SNCF TGV et RER), aéroport international d’Orly, sans oublier le passage de la Seine dans une bonne partie du territoire. Cette situation particulière donne une grande attractivité à l’Essonne et en fait un endroit privilégié pour l’implantation de grandes entreprises.

Concernant les cours d’eau, l’Essonne est traversée par la Seine et ses affluents, la Bièvre, l’Yvette, la Remarde, l’Orge, la Juine, l’Essonne, l’Ecole et l’Yerres.

L’Essonne est divisée en quatre régions naturelles :
• la Brie, au nord – est. Très plate dans l’ensemble (80 mètres d’altitude), elle est entaillée par les basses vallées de l’Yvette de l’Orge, de l’Essonne et de l’Yerres ainsi que par la Seine. Les versants des principales vallées constituent des coteaux taillés dans les roches calcaires livrés à l’urbanisation ou au boisement spontané.
• le Hurepoix au centre et nord – ouest. Il est disséqué par les vallées étroites et profondes des petites rivières affluentes ou sous – affluentes de la Seine. Les plateaux sont le domaine de la grande culture et les versants, trop pentus et souvent infertiles, sont laissés à la forêt.
• la Beauce, au sud – ouest. C’est un territoire majoritairement plat, dont les entailles par les vallées sont peu profondes. L’activité agricole y est dynamique, malgré la faible densité de population. Le taux de boisement est faible, l’essentiel du territoire étant cultivé (87 %).
• le Gâtinais, au sud – est. Il se distingue des régions précédentes par un relief plus doux, plus diversifié, moins tabulaire. Le boisement y est important (35 %). Les terrains, neutres ou calcaires, ont engendré des sols variés. Le Gâtinais possède de nombreux sites connus pour l’intérêt de leur flore : on y trouve le plus grand nombre d’espèces pour le département.

La Communauté de Communes de l’Arpajonnais 

Le territoire de la Communauté de Communes de l’Arpajonnais (CCA), d’une superficie de 93,8 km², soit 5,2 % de l’Essonne, se situe à 30 kms de Paris au centre de l’Essonne entre les vallées de l’Orge et de la Juine. Il s’étend à la limite de la partie la plus urbanisée du département dans la continuité de l’agglomération parisienne alors qu’au sud, le contexte rural domine encore. La CCA, créée le 2 décembre 2002, regroupe 14 communes (Arpajon, Avrainville, Boissy – sous – Saint– Yon, Breuillet, Bruyère – le – Châtel, Cheptainville, Egly, Guibeville, La Norville, Lardy, Marolles – en – Hurepoix, Ollainville, Saint – Germain – les – Arpajon et Saint – Yon) et compte 57 000 habitants au dernier recensement de 1999, soit 5 % de la population départementale. Ceci situe l’Arpajonnais comme le 7ième groupement intercommunal de l’Essonne, derrière six communautés d’agglomération qui couvrent les parties les plus urbanisées du département.

Evoluant dans ce contexte encore rural, ce territoire est composé de villages et de petites villes qui se sont formés sur la base de noyaux historiques et d’extensions sous forme de lotissements Le territoire de l’Arpajonnais se situe à l’intérieur d’une maille large du territoire régionale définie par les axes autoroutiers suivant :
• l’A6 à l’Est,
• l’A10 à l’Ouest,
• la N104 (dite « la Francilienne) au Nord.

Il est traversé par deux infrastructures majeures :
• la ligne C du RER, qui se scinde en deux branches à hauteur de Brétigny – sur – Orge, l’une vers Dourdan et l’autre vers Etampes,
• la RN20, qui traverse le territoire selon l’axe Nord – Sud.

Un territoire contrasté à l’image du département 

Un territoire attractif 

Une explosion démographique
Les communes de l’Arpajonnais ont connu une très forte augmentation de population de 12,2 % entre 1975 et 1982, puis de 17,6 % entre 1982 et 1990, soit 12 600 habitants en plus (+ 32 %) en 15 ans. Les années 1990 ont marqué le début d’un ralentissement de la croissance démographique, avec une augmentation de 8,9 % de la population entre 1990 et 1999, soit deux fois moins que sur la période précédente. Néanmoins, cet infléchissement n’a pas concerné l’ensemble des communes. Entre 1990 et 1999, le poids démographique des communes a très peu changé.

La densité moyenne de population de l’Arpajonnais en 1999 est légèrement inférieure à celle du département (607 hab/km² contre 629) mais en hausse significative en 1990 et 1999 (+9 % contre +5 % pour l’Essonne) traduisant l’urbanisation croissante et la position de frange d’agglomération. Avec 3 772 habitants au km² en 1999, Arpajon est de loin la commune la plus dense de la CCA, étant à la fois la plus peuplée (9 059 habitants) et la plus petite (2,4 km²). Selon le diagnostic du Projet de Territoire, datant de janvier 2005, la population de la Communauté de Communes serait aujourd’hui de l’ordre de 61 000 habitants, soit une progression de 7 % depuis 1999.

Une population jeune mais vieillissante
En 1999, le territoire se caractérise par une part importante des moins de 40 ans : 58%, bien que la part des moins des plus jeunes ait diminué de 3 points entre 1990 et 1999. Simultanément, la part des autres classes d’âge a augmenté, particulièrement les 40 ans et plus, traduisant l’arrivée de nouveaux ménages avec enfants et le vieillissement sur place. Néanmoins, cette jeunesse n’est pas équitablement répartie sur le territoire et se concentre d’avantage dans les communes qui se sont développées récemment.

Une forte activité économique
La répartition des actifs par catégories socio – professionnelles montre une sous – représentation de la catégorie des cadres (16 % contre 18 % en Essonne et 22 % pour l’Ile – de – France). Les professions intermédiaires, techniciens, contremaîtres et agents de maîtrise sont an revanche en sur – représentation.

Le taux de chômage était relativement faible en 1999 (7,8 %) mais l’étude de la répartition des demandeurs d’emplois montre que les populations des noyaux urbains anciens sont les plus exposés au chômage. De plus, le chômage a connu une augmentation récente entre 2002 et 2004 (38 % de demandeurs d’emplois en plus) Avec 26 685 emplois recensé sur le territoire en 2001, l’Arpajonnais représente 5 % de l’emploi départemental.

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Table des matières

REMERCIEMENTS
SOMMAIRE
INTRODUCTION
1ière partie : L’ARPAJONNAIS
I. Un territoire privilégié
A. Aux franges de l’agglomération parisienne
B. Un territoire contrasté à l’image du département
C. Le tourisme en Essonne : un potentiel à développer
II. Contraintes et opportunités de l’Arpajonnais
A. Une richesse patrimoniale
B. Des contraintes environnementales
2ième partie : UN TERRITOIRE A DECOUVRIR
I. Les attentes des randonneurs en matière de randonnée
A. La randonnée en Essonne : une pratique de proximité
B. Avis et attentes des randonneurs
C. Que dit la loi ?
II. Un maillage de chemins à exploiter
A. Un maillage dense
B. Un problème d’entretien
C. Un balisage insuffisant
III. Un projet pour développer le tourisme et le patrimoine local
A. Caractéristiques du projet
B. Opportunité des sites choisis
3ième partie : VALORISER LE TERRITOIRE DE L’ARPAJONNAIS
I. Trois itinéraires pour mettre en valeur le territoire
A. Arpajon, un itinéraire valorisant le patrimoine bâti
B. Lardy, un itinéraire dans un environnement rural
C. Breuillet, un itinéraire valorisant le patrimoine naturel
II. Valoriser et entretenir les itinéraires
A. Les principes à respecter pour un balisage clair et efficace
B. Un balisage clair, pour diriger efficacement le randonneur
C. Mettre en place des affichages pour informer
III. D’autres actions à envisager à moyen et long termes
A. Un circuit centré sur l’axe Ollainville – Egly
B. Développer des circuits dans le centre du territoire
C. Regrouper les circuits de l’Arpajonnais dans un produit touristique
CCONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
TABLE DES MATIERES
INDEX

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