INTRODUCTION
ย ย Lโeau, or bleu et source de vitalitรฉ, est lโun des enjeux majeur du XXIรจme siรจcle. Sur lโensemble de la planรจte la quantitรฉ d’eau est estimรฉe ร 1 400 millions de km3. Une quantitรฉ d’eau qui n’a pas augmentรฉ depuis son apparition sur Terre, il y a environ 3,4 milliards d’annรฉes. L’eau salรฉe reprรฉsente 97,2 % de l’eau sur Terre tandis que l’eau douce reprรฉsente un peu moins de 3 % du total; soit 39,2 millions de km3. Le volume d’eau douce prรฉsente sous forme de lacs, de cours d’eau (fleuves, riviรจres) et de nappes souterraines oรน l’homme peut puiser est environ 14 millions de km3. En effet le changement climatique, surtout le rรฉchauffement climatique, joue รฉgalement un rรดle important sur la variation de cette quantitรฉ dโeau par la dรฉsertification ou lโassรจchement ou diminution de niveau des ressources en eau. Mais รฉgalement sur leur minรฉralisation. Le Sud-Ouest de Madagascar comprend deux rรฉgions ร caractรฉristique assez voisine, lโAndroy et la Mahafaly, soumise ร un rรฉgime climatique subdรฉsertique ร pluies irrรฉguliรจres et souvent trรจs dรฉficitaires. Il est connu pour sa grande dรฉfaillance en eau. En effet, cette partie de lโile a dรฉjร fait lโobjet de nombreuses รฉtudes hydrogรฉologique. Mais actuellement, le changement climatique, surtout le rรฉchauffement climatique, entrainent une variation de cette quantitรฉ dโeau par la dรฉsertification ou lโassรจchement ou diminution de niveau des ressources en eau ainsi que leur composition chimique. A partir de synthรจse des rรฉsultats qui ont รฉtรฉ dรฉjร effectuรฉs dans les communes de BetiokyAtsimo et Ampanihy, nous allons modรฉliser sur le logiciel ArcGis 10.1 lโรฉcoulement des eaux souterraines et aussi leur contamination par le Canal de Mozambique. Dโoรน le titre du travail : ยซ Etat actuel des ressources en eau souterraine du Plateau Mahafaly, Sud-Ouest de Madagascar et leur vulnรฉrabilitรฉ au changement climatique – modรฉlisation par le logiciel ArcGis ยป.
Origine des changements climatiques
ย Les principales causes des changements sont tous les facteurs pouvant provoquer l’augmentation de la concentration en gaz ร effet de serre dans lโatmosphรจre. Cette augmentation de la concentration engendre la destruction de la couche dโozone qui entraรฎne des modifications de l’intensitรฉ du rayonnement solaire atteignant la surface terrestre dโoรน le rรฉchauffement de la Terre. Ce phรฉnomรจne de rรฉchauffement liรฉ au problรจme de couches dโozone dรป ร lโรฉnorme production mondiale de gaz ร effet de serre (CO2, CH4) de la terre influe sur les diffรฉrents facteurs climatiques (tempรฉrature, vent,โฆ) et sur les diffรฉrents termes du bilan hydrique [Evapotranspiration (ETP/ETR), Prรฉcipitation (P), Ruissellement (R), Infiltration (I)].
On peut citer ร titre dโexemples :
– les variations de la teneur en aรฉrosols
– la pollution de lโair due ร la circulation automobile, les industries, les feux de brousse, les bois de chauffe, les dรฉchets,โฆ
– les changements de la rรฉflectivitรฉ de la surface de la Terre.
Lโeffet de serre
ย L’effet de serre est un processus naturel rรฉsultant de lโinfluence de l’atmosphรจre sur les diffรฉrents flux thermiques contribuant aux tempรฉratures au sol d’une planรจte. La prise en compte de ce mรฉcanisme est nรฉcessaire pour expliquer les tempรฉratures observรฉes ร la surface de la Terre. Dans le systรจme solaire l’essentiel de l’รฉnergie thermique reรงue par une planรจte provient du rayonnement solaire et, en lโabsence d’atmosphรจre, une planรจte rayonne idรฉalement comme un corps noir, l’atmosphรจre d’une planรจte absorbe et rรฉflรฉchit une partie de ces rayonnements modifiant ainsi l’รฉquilibre thermique. Ainsi l’atmosphรจre isole la Terre du vide spatial comme une serre isole les plantes de l’air extรฉrieur. En fait, lorsque le rayonnement solaire atteint l’atmosphรจre terrestre, une partie (environ 30 %) est directement rรฉflรฉchie, c’est-ร -dire renvoyรฉe vers l’espace, par l’air, les nuages blancs et la surface claire de la Terre. Les rayons incidents qui n’ont pas รฉtรฉ rรฉflรฉchis vers l’espace sont absorbรฉs par l’atmosphรจre (20,7 %) et la surface terrestre (51 %).Les gaz ร effet de serre sont des composants gazeux de l’atmosphรจre qui contribuent ร l’effet de serre (sans perdre de vue que l’atmosphรจre contient d’autres composants non gazeux qui contribuent ร l’effet de serre, comme les gouttes d’eau des nuages sur Terre). Ces gaz ont pour caractรฉristique commune d’absorber une partie des infrarouges รฉmis par la surface de la Terre. La tempรฉrature moyenne de lโair de la rรฉgion Sud de Madagascar a rรฉguliรจrement augmentรฉ depuis les annรฉes 50. Ce rรฉchauffement a รฉtรฉ รฉgalement observรฉ durant les quatre premiรจres dรฉcennies du siรจcle. Par rapport ร cette pรฉriode, la tempรฉrature moyenne en l’an 2000 a augmentรฉ approximativement de 0,2ยฐC. Les tempรฉratures de la partie Nord de Madagascar ont commencรฉ ร s’รฉlever depuis le dรฉbut des annรฉes 70 mais restent infรฉrieures de 0,1ยฐC ร la tempรฉrature moyenne maximale atteinte durant la premiรจre partie du XXรจme siรจcle. Conformรฉment ร ce qui sโest passรฉ au niveau mondial, les tempรฉratures dans les deux rรฉgions ont commencรฉ ร se refroidir pendant les annรฉes 40, atteignant un minimum durant la pรฉriode 1950- 1970. Le refroidissement global pendant cette pรฉriode est attribuรฉ aux activitรฉs volcaniques et aux sulfates. Aprรจs cette pรฉriode, l’impact des รฉmissions attribuรฉ aux activitรฉs humaines a contribuรฉ ร lโaugmentation globale de la tempรฉrature.ย
NOTION DE VULNERABILITE
ย Dans le cas du changement climatique, la vulnรฉrabilitรฉ est le degrรฉ auquel les รฉlรฉments dโun systรจme (รฉlรฉments tangibles et intangibles, comme la population, les rรฉseaux et รฉquipements permettant les services essentiels, le patrimoine, le milieu รฉcologique โฆ) sont affectรฉs par les effets des changements climatiques (y compris la variabilitรฉ du climat moyen et les phรฉnomรจnes extrรชmes). La vulnรฉrabilitรฉ est fonction ร la fois de la nature, de lโampleur et du rythme de la variation du climat (alias lโexposition) ร laquelle le systรจme considรฉrรฉ est exposรฉ et de la sensibilitรฉ de ce systรจme. Le niveau de vulnรฉrabilitรฉ (ou niveau de risque dans la terminologie de la littรฉrature relative aux risques naturels) sโรฉvalue en combinant la probabilitรฉ dโoccurrence et lโimportance dโun alรฉa (lโexposition) et lโampleur des consรฉquences (ou sensibilitรฉ) dโune perturbation ou dโun stress sur des รฉlรฉments du milieu en un temps donnรฉ. Ainsi, lโรฉvaluation de la vulnรฉrabilitรฉ dโune exploitation agricole au changement climatique nรฉcessite que lโon comprenne la faรงon dont le climat devrait changer (par exemple tempรฉratures plus รฉlevรฉes, sรฉcheresses plus frรฉquentesโฆ), la sensibilitรฉ du systรจme ร ces changements (par exemple, la relation entre le rendement des cultures agricoles et la tempรฉrature).Lโadaptation au changement climatique consistera ร rรฉduire la sensibilitรฉ du systรจme et donc ร rรฉduire sa vulnรฉrabilitรฉ (par exemple en changeant de culture ou de variรฉtรฉ).Le changement climatique, dรป aux gaz ร effet de serre produits par les activitรฉs humaines, menace aujourd’hui gravement la croissance รฉconomique durable, la rรฉduction de la pauvretรฉ, la qualitรฉ de vie et la stabilitรฉ politique dans le monde. Dโaprรจs le Groupe dโexpert intergouvernemental sur lโรฉvolution du climat (GIEC), lโAfrique est le continent le plus vulnรฉrable au changement et ร la variabilitรฉ climatiques et cette situation est aggravรฉe, dโune part, par la combinaison de plusieurs stress ร diffรฉrents niveaux, et de lโautre, par la faiblesse des capacitรฉs dโadaptation. Les experts prรฉdisent que toutes les sous rรฉgions du continent connaรฎtront une hausse de tempรฉrature, probablement plus รฉlevรฉe que la moyenne annuelle du rรฉchauffement ร lโรฉchelle mondiale. Dans le mรชme temps, la plus grande partie de lโAfrique devrait enregistrer une baisse de la pluviomรฉtrie annuelle moyenne ainsi quโune aggravation de lโariditรฉ et de la sรจcheresse. La baisse des prรฉcipitations et la hausse de la tempรฉrature risquent probablement de provoquer un assรจchement climatique et une accentuation de lโariditรฉ dans une partie encore plus grande du continent. Il y a lieu de noter, ร cet รฉgard, que tous les pays seront probablement sรฉrieusement touchรฉs par le changement climatique, y compris Madagascar.
Facteurs de vulnรฉrabilitรฉ des ressources en eau
ย La vulnรฉrabilitรฉ rรฉsulte donc de plusieurs facteurs :
– la croissance dรฉmographique provoque une augmentation de besoin en eau potable donc de lโexploitation des ressources existantes
– les facteurs anthropiques en particulier les pollutions dues ร lโurbanisation, lโindustrialisation, lโagriculture,โฆ..
– les facteurs physico – chimique du sol et sous-sol dont la nature lithologique (porositรฉ et permรฉabilitรฉ, la structure et texture de lโaquifรจre) pour les eaux souterraines.
– les facteurs climatiques surtout la variabilitรฉ et le changement du climat avec une faible ou forte pluviositรฉ (cyclone, inondation, sรฉcheresse) ou une forte รฉvapotranspiration, โฆ Dans le cadre de cette รฉtude, on pense aux facteurs climatiques en particulier les changements climatiques comme facteur de vulnรฉrabilitรฉ des ressources en eau.
Economie
ย Lโรฉconomie est un facteur dรฉterminant dans le dรฉveloppement dโune rรฉgion. Il est constituรฉ par plusieurs branches qui sont รฉnumรฉrรฉs suivantes.
Agriculture
Il s’agit ici des superficies dรฉveloppรฉes ou รฉconomiques. La parcelle peut รชtre cultivรฉe une ou deux fois pendant la mรชme campagne. Les cultures peuvent รชtre associรฉes ร d’autres plantations ร cycle court ou ร cycle long. La terre cultivรฉe ne reprรฉsente que le 1.60% de la superficie totale de la rรฉgion. Cela est dรป principalement :
– Au climat a tendance subaride (moyenne de pluviomรฉtrie campagne 1997-98 : 345 a 650 mm.
– A la nature du sol : beaucoup de sols squelettiques sur basaltes et sols ferralitiques anciens.Aux techniques culturales encore traditionnelles. L’agriculteur n’utilise que l’angady (la bรชche). La culture attelรฉe se dรฉveloppe notamment pour la culture cotonniรจre. L’agriculteur n’utilise pratiquement que la bรจche, mais la culture attelรฉe se dรฉveloppe, notamment pour la culture cotonniรจre. L’รฉvolution vers le secteur moderne devrait commencer par l’incitation des exploitants agricoles ร se grouper en organisations paysannes, capables de prendre en main leur propre dรฉveloppement
Elevage
L’รฉlevage occupe une place importante dans la vie socio-รฉconomique des populations de la rรฉgion du Sud-Ouest. Les principales rรฉgions d’รฉlevages sont essentiellement le Masikoro, l’Ibara et la pรฉnรฉplaine Mahafaly, zones de grands pรขturages. Il s’agit de l’รฉlevage bovin, porcin, ovin, caprin et des volailles.La Direction Rรฉgionale du Dรฉveloppement Rural de Toliara prรฉsente 2 circonscriptions de l’รฉlevage dont :
– la CIREL TOLIARA comprenant la sous-prรฉfecture de Toliara I, Toliara II, Ankazoabo Sud, Beroroha, Sakaraha et Morombe.
– la CIREL AMPANIHY couvrant les sous-prรฉfectures d’Ampanihy Ouest, Betioky Sud, Pรจche et ressources halieutiques
Il s’agit de la pรชche maritime, la pรชche continentale, l’aquaculture, la pisciculture et la culture d’algues. La pรจche constitue l’activitรฉ principale des villages littoraux de Toliara surtout pour les villages de Toliara II. La possibilitรฉ limitรฉe en matiรจre d’agriculture et d’รฉlevage, la potentialitรฉ en ressource marine et la sรจcheresse de la rรฉgion poussent les gens ร s’orienter vers la pรชche. Pour la majoritรฉ des cas, cette activitรฉ reste encore au niveau traditionnel ou familial. La zone de pรชche est de surface rรฉduite, gรฉnรฉralement ร une heure de trajet de la plage. La quasi-totalitรฉ de la pรชche est axรฉe sur l’exploitation du rรฉcif (pรชche au filet ou ร la ligne).
Les ressources miniรจres
La plaine cรดtiรจre
ย Elle est limitรฉe ร lโEst par le Plateau Mahafaly et ร lโOuest par le canal de Mozambique.La plaine cรดtiรจre forme une bande continue, ร largeur variable, de 1,5 ร 15 Km pour une superficie totale dโenviron 1500Km2. entre lโOnilahy et le Linta. On remarque la prรฉsence dโune falaise rectiligne qui est liรฉe ร un accident tectonique majeur dont a abaissรฉ le compartiment Ouest mais que lโon ne connait pas la position exacte ni le rejet dans la zone dโรฉtude. Lโaltitude moyenne est relativement faible car elle ne dรฉpasse pas les 30m pour la moitiรฉ Nord. Elle tend ร augmenter vers le Sud, dรฉpassant les 50m.La bande cรดtiรจre est recouverte de dunes quaternaires de diffรฉrentes gรฉnรฉrations, vives ou fixรฉes, souvent grรฉsifiรฉes. La prรฉsence des zones argileuses en surface dans cette partie favorise la formation des mares temporaires en saison de pluies.On notera รฉgalement la prรฉsence dโun grand lac salรฉ qui est le lac Tsimanampetsotsa. Ce lac sโรฉtend sur 15Km le long de la falaise Eocรจne.
Le Plateau Mahafaly
ย Le Plateau Mahafaly est constituรฉ par un ensemble tabulaire dโenviron 8000km2 reposant sur le socle cristallin au Sud et aux terrains sรฉdimentaires anciens au Nord. Il est limitรฉ ร lโEst par une grande Cuesta submรฉridienne culminant ร environ 400m. Cette altitude diminue en sโapprochant de la mer pour atteindre une centaine de mรจtres au niveau de la falaise surplombant la plaine cรดtiรจre. Le plateau est gรฉnรฉralement constituรฉ par une รฉpaisse croute de calcaire qui couvre en entier et ne laisse apparaitre la roche en place quโexceptionnellement. Lรฉgรจrement inclinรฉ vers la mer, il est entaillรฉ par plusieurs vallรฉes actuelles ou fossiles. Du Nord au Sud, il y a :
– la vallรฉe de lโOnilahy, encaissรฉ et sinueuse,
– le couloir dโItombona, vallรฉe fossile rectiligne, de direction Est- Ouest qui se prolonge au Nord par la cuvette dโAnkazomanga. Cet ensemble est recouvert par le nรฉogรจne continental surmontรฉ dโรฉpandage de sable rouxcontinentaux,
– la vallรฉe fossile de lโIlempo qui est รฉgalement couvert par des sables roux. Cette vallรฉe forme un couloir de direction WNW- ESE partant de Beomby jusquโau Sud du couloir dโItombona,
– la vallรฉe de Linta, entaillant le plateau selon la direction SSW-NNE. La Linta est considรฉrรฉe comme un fleuve du grand Sud et contrairement ร lโOnilahy, elle se perd complรจtement dans le sous-sol ร son entrรฉe dans les terrains calcaires, au sud de la ville Ejeda.Dโoรน elle ne coule que quelques jours par an dans son cours infรฉrieur qui est entiรจrement remblayรฉ de sable et dโargiles (rรฉgime dโOued),
– le couloir de Sorombe rejoint la Linta selon la direction E-W
Ces vallรฉes dรฉcoupent le plateau de Mahafaly en compartiment de Nord au Sud :
– le plateau septentrional : entre la vallรฉe de lโOnilahy et le couloir de lโItombona,
– le grand plateau de beomby : entre le couloir dโItombona et de la Linta,
– le plateau de Ranomasy : entre la Linta et le couloir de Sorombe,
– le plateau dโAmbovo au Sud, entre la Linta et la Menarandra.
La nappe gรฉnรฉrale
ย Cette nappe draine un trรจs vaste domaine qui dรฉbute en amont, sur les pรฉnรฉplaines cristallines de L โAndroy et du Mahafaly. Cette nappe sโรฉcoule ensuite vers lโOuest en traversant les diverses formations gรฉologiques des terrains nรฉogรจnes, des calcaires du plateau puis des sables et grรจs de la plaine littorale oรน elle se raccorde au niveau de la mer. Ainsi, la principale zone dโalimentation de la nappe gรฉnรฉrale se situe au niveau des terrains du socle oรน les pluies sont relativement importantes (pluviomรฉtrie supรฉrieure ร 600 mm).Selon Aurouze (1959), le ruissellement ne joue un rรดle quโau moment des fortes pluies provoquant la crue des riviรจres qui peuvent alors, temporairement alimenter la nappe gรฉnรฉrale. En revanche, en pรฉriode de sรฉcheresse, cโest la nappe qui alimente les รฉcoulements de thalwegs qui de toute faรงon se rรฉ-infiltrent dans la nappe un peu plus en aval (pertes dans le Nรฉogรจne ou dans les calcaires du plateau). Dans les terrains sรฉdimentaires anciens de la zone de Betioky, les terrains sont relativement hรฉtรฉrogรจnes et certaines zones peuvent รชtre favorables ร lโinfiltration.Une grande partie du plateau de Betioky est recouvert dโune carapace latรฉritique et doit se comporter globalement comme les terrains du socle, vis ร vis de lโinfiltration.Dans le Nรฉogรจne, les apports directs par infiltration sont certainement faibles du fait de la mรฉdiocre permรฉabilitรฉ des terrains. Dans les calcaires, notamment sur le Plateau Mahafaly, la faible pluviomรฉtrie est ร priori compensรฉe par la possibilitรฉ dโinfiltration trรจs rapide. Les apports mรฉtรฉoriques, sur la bande cรดtiรจre sont considรฉrรฉs quant ร eux comme nuls.Dans le domaine cristallin, la surface de la nappe gรฉnรฉrale suit grossiรจrement la topographie et est assez facilement accessible car elle est soutenue par la zone non altรฉrรฉe situรฉe au plus ร une vingtaine de mรจtres de la surface topographique. Il en est de mรชme dans les formations nรฉogรจnes. Par contre, lorsquโon rentre dans le domaine du plateau calcaire, la nappe gรฉnรฉrale, devient par rapport ร la surface topographique relativement profonde, elle est donc inaccessible avec les moyens traditionnel (puits) et seuls quelques points naturels (avens profonds) permettent dโy accรฉder directement. Elle rรฉapparaรฎt ร lโOuest, sur la bande littorale oรน lโaltitude des formations quaternaires est relativement faible et les points dโeau, plus nombreux.
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Table des matiรจres
LISTE DES ABREVIATIONS ET ACRONYMES
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION
PARTIE I : CHANGEMENT CLIMATIQUE ET VULNERABILITE DES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE
Chap I.1 : Changement climatique
Chap I.2 : Notion de vulnรฉrabilitรฉ
PARTIE II : CONTEXTE GENERAL DE LA ZONE DโETUDE
Chap II.1 : Contexte gรฉographique et administratif
Chap II.2 : Contexte gรฉologique et gรฉomorphologique
Chap II.3 : Contexte climatologique
Chap II.4 : Contexte hydrologique et hydrogรฉologique
PARTIE III : METHODOLOGIE ET TRAITEMENT DE DONNEES
Chap III.1 : Modรจles hydrogรฉologiques et cas du SW de Madagascar
Chap III.2 : Le logiciel ArcGis
Chap III.3 : Traitement des donnรฉes
PARTIE IV : RESULTATS, INTERPRETATION ET DISCUSSION
Chap III.1 : Prรฉsentation des rรฉsultats et interprรฉtation
Chap III.2 : Discussion
CONCLUSION
ANNEXES
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